La Cour des comptes pose une "alarme" selon Jean-Louis Borloo, président du groupe centriste à l'Assemblée Nationale.
Le nouveau groupe centriste de l'Assemblée Nationale, l'UDI de Jean-Louis Borloo, estime que la Cour des comptes, avec son audit sur les finances publiques, a mis devant ses responsabilités le gouvernement et critiqué "implicitement" ses premières décisions.
Un constat sans surprise
"La Cour des comptes a dressé un constat, sans surprise, de la situation des finances
publiques en saluant l'effort engagé par la précédente majorité et demandé par les centristes, et en mettant le gouvernement de Jean-Marc Ayrault face à ses contradictions", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"En insistant sur le caractère insoutenable de nos déficits et en précisant que 33 milliards d'euros d'économies et de recettes nouvelles devraient être réalisées d'ici 2013, la Cour des comptes critique implicitement les premières décisions du gouvernement socialiste tendant à engager 20 milliards d'euros de dépenses nouvelles sans même en saisir le Parlement", estime l'UDI - Union des Démocrates Indépendants-, qui regroupe 29 députés.
Des économies de dépenses
"Elle préconise également que l'effort principal se concentre sur des économies sur les dépenses, et non pas sur des mesures sur les recettes, dans un pays où le taux de prélèvements obligatoires est des plus élevés", ajoute le groupe.
Placé "devant ses responsabilités", "le gouvernement n'a plus le choix : il doit poursuivre le mouvement qui avait été engagée et renoncer sans délai à la politique de dépenses à crédit prévue dans le programme de François Hollande", estime le groupe de Jean-Louis Borloo.
Jean-Louis Borloo était l'invité de Pierre Weill sur France Inter ce matin.