L'affaire Kulik en partie résolue grâce à l'ADN

Un suspect dans l'affaire d'Elodie Kulik, en 2002, a été identifié grâce à une technique de reconnaissance ADN.

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Un suspect dans l'affaire du meurtre d'une directrice d'agence bancaire dans la Somme, en 2002, a été identifié grâce à une nouvelle technique de reconnaissance ADN.



L'identification a été rendue possible "grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France". Les enquêteurs ont procédé à un rapprochement de l'ADN retrouvé sur la scène du crime avec des ADN comportant des caractéristiques communes, grâce au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) qui contient actuellement 1,76 million de profils, alors que la méthode la plus classique consiste à faire coïncider l'ADN recueilli
avec un profil ADN enregistré dans le FNAEG.

Reportage France 3 Picardie

Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ de la commune de Tertry (Somme).

Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.

Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Mais malgré près de 4.000 expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect.
Le mis en cause, identifié à la fin de l'année 2011, "est décédé dans un accident de la circulation peu de temps après les faits", a expliqué le procureur d'Amiens, Bernard Farret, lors d'un point-presse.

Reportage France 3 Picardie

Ce suspect serait un jeune homme de 24 ans, originaire de l'Aisne, dont l'ADN aurait été retrouvé dans un préservatif à proximité du corps de la jeune femme, a révèle de son côté le Courrier Picard.
Il "n'était pas connu des services de police ni de gendarmerie, il n'était pas cité dans la procédure", a ajouté le procureur d'Amiens.
Selon lui, les enquêteurs sont en possession d'éléments "qui permettraient maintenant, à condition que les investigations soient fructueuses, d'identifier le ou les autres auteurs".

Le suspect identifié "faisait assurément partie des gens qui ont agressé Elodie
Kulik. On sait qu'il était présent ce soir-là",
selon une source proche de l'enquête,
qui indique que celle-ci doit se poursuivre pour déterminer son "degré de responsabilité
dans l'affaire".
 Les gendarmes ont procédé lundi à "dix auditions de témoins" proches du mis en
cause, mais "personne n'est en garde à vue", a ajouté le procureur.
 La police a réussi à remonter jusqu'à cet homme en utilisant une nouvelle technique d'identification ADN, principalement utilisée dans les pays anglo-saxons.

Il s'agit d'une technique "proche de celle qui était déjà utilisée pour identifier des personnes disparues à partir de l'ADN de proches parents", a précisé le procureur.
Un enfant possède un allèle (version d'un gène héréditaire) du père et un allèle de la mère. Le rapprochement de cet ADN parental a donc permis de relier le profil génétique d'un homme actuellement détenu en prison à celui du suspect, son fils, selon une source proche du dossier.

Le meurtre d'Elodie Kulik avait été un temps rapproché avec ceux de deux autres
jeunes femmes de la Somme, assassinées la même année. Ce lien entre ces trois affaires
a été depuis remis en cause.

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