Le syndiact CGT de l'entreprise de vente à distance basée à Roubaix craint la disparition de 250 postes.
La CGT craint la disparition de 250 postes au sein de La Redoute dans le cadre d'un projet de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) présenté depuis le mois de décembre aux salariés, a dit à l'AFP un des délégués du syndicat.
"C'est un plan qui a plusieurs facettes et c'est relativement compliqué pour nous de suivre les conditions de La Redoute", a déclaré Jean-Christophe Leroy, de la CGT. Au travers de mesures de départs volontaires et de restructurations de services, le syndicat craint de voir l'effectif total diminué de 250 postes d'ici la fin de l'année.
"Quand on regroupe l'ensemble, ça ressemble à un plan de suppressions d'emplois, mais sans aucun contrôle de la part des organisations syndicales et des élus du comité d'entreprise", s'est inquiété M. Leroy. Du côté de la direction, une porte-parole du groupe RedCats, maison-mère de La Redoute, interrogée par l'AFP, a répondu que "ces chiffres ne correspondent à aucune donnée émanant de la direction".
Déjà 3300 emplois de moins en dix ans
"Le dialogue se poursuit avec les partenaires sociaux au travers des réunions d'échanges qui ont lieu", a ajouté la porte-parole. Selon elle, les premières réunions de présentation de ce projet de GPEC au comité d'entreprise ont commencé en décembre et se poursuivent au mois de janvier. Le projet a été baptisé EMMA pour "En Mode Management et Anticipation" et a pour objectif "d'assurer la transformation de La Redoute et d'accompagner son modèle économique bâti sur une stratégie +100% web-100% mode+". La CGT dénonce par ailleurs les conditions de travail des salariés qui se dégradent. C'est un sujet "particulièrement à vif pour une entreprise qui a déjà largement supprimé de l'emploi. Il y a un peu plus de dix ans, on comptait 6.300 salariés, et moins de 3.000 aujourd'hui", a dit Jean-Christophe Leroy.
A lire aussi :
Un homme nu dans le catalogue enfant de La Redoute