Le gardien de but lillois estime que cela lui fait "plaisir" et "drôle" de revenir à Clairefontaine.
Le troisième gardien de l'équipe de France Mickaël Landreau (LOSC), de retour en Bleu après quatre ans d'absence, a estimé lundi que cela lui faisait "plaisir" et "drôle" de revenir à Clairefontaine, et a ironisé sur sa "bonne image".
Q: Comment voyez-vous votre retour et votre rôle?
R: "Ça fait à la fois plaisir, et à la fois drôle. Pendant 15 ans on y fait un passage une fois par mois (à Clairefontaine, ndlr), et depuis quatre ans je n'y allais plus. Ce matin j'ai repris la route, et bizarrement le chemin est revenu facilement (sourire). Je savais que j'avais des diplômes à passer, mais je ne pensais pas y revenir en tant que joueur. Ces dernières semaines, je me suis dit +on ne sait jamais+, et puis ça s'est précisé. Mon rôle, je le conçois naturellement, dans la peau d'un troisième gardien, avec les connaissances et compétences que j'ai depuis quelques années, et à travers des échanges, de ce que je connais des joueurs et le plaisir de découvrir d'autres joueurs. Je vais fonctionner comme d'habitude, avec l'envie de partager un projet en commun, de pouvoir vivre une belle aventure, partager avec les gens, les joueurs, ceux de l'encadrement, avec le respect vis-à-vis des journalistes que j'ai toujours eu. Je le vis comme une chance de partager un moment."
Entretien avec Mickaël Landreau réalisé par la Fédération française de Football
Q: Allez-vous aider Hugo Lloris dans un moment peut-être délicat (tout juste transféré de Lyon à Tottenham où l'entraîneur Andre Villas-Boas a dit samedi que l'actuel N.1, Brad Friedel, resterait titulaire) ?
R: "Ne me donnez pas non plus trop d'importance: s'il y a bien quelqu'un qui assume ses responsabilités sur le terrain à travers son niveau de jeu, c'est bien Hugo. On n'a pas eu l'occasion d'échanger là-dessus, mais je ne suis pas non plus celui qui va résoudre les problèmes ou faire tout. Les gens sont assez grands pour assumer."
Q: Votre image positive a-t-elle joué, et ressentez-vous un décalage de générations?
R: "J'ai une image positive? (sourire) Vous avez contribué à mon image positive, merci (sourire). Peut-être que ça joue. Je viens naturellement sans me poser ces questions, sans vouloir en faire plus, en étant moi-même. Je sais aussi que je suis le remplaçant du remplaçant comme le disent certains (sourire), mais je suis super heureux de faire partie de ce groupe. Les générations? Je suis déjà content de revoir Sakho: la première fois que je l'ai vu, c'était mon capitaine, à 17 ans. Il y en a d'autres que jamais je n'aurais pensé revoir en Bleu. J'ai souvent entendu cette question de générations, mais je n'ai jamais éprouvé de problème. Avec les gens, réciproquement, il y a toujours eu du respect. J'ai toujours senti ce respect. Si ce n'est pas le cas, on échange et on en discute."
A lire aussi :