Le père du petit Younes vers les assises

Le père de Younes Jratlou, mort dans des conditions mystérieuses en 2009 au Bizet devrait être jugé pour meutre.

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Une juridiction belge a proposé mardi que le père du petit Younes Jratlou, mort dans des conditions mystérieuses en 2009 à la frontière franco-belge, soit jugé pour le meurtre de son fils devant les assises, mais que sa mère, également inculpée, bénéficie d'un non-lieu.

 La chambre du conseil de Tournai (ouest), a rendu une "ordonnance de prise de corps", dernière étape avant un renvoi devant une cour d'assises, à l'encontre de Mohamed Jratlou, le père du garçonnet de quatre ans retrouvé mort dans les eaux de la rivière Lys le 10 novembre 2009, à quelque 12 kilomètres de son domicile, deux semaines après avoir disparu.
 La juridiction a en revanche estimé que son épouse, Naïma Zraidy, devait bénéficier
d'un non-lieu, alors que le parquet avait réclamé qu'elle soit jugée aux côtés de son mari pour "non assistance à personne en danger".
 La décision définitive de renvoyer ou non le père du petit garçon, voire sa mère, devant un jury populaire doit être prise dans les 15 jours par une autre juridiction, la chambre des mises en accusation.

Younes, un enfant belge d'origine marocaine, avait disparu dans la nuit du 25 au 26 octobre 2009 du domicile familial au Bizet, un village proche de la frontière franco-belge.
 Les parents avaient signalé à la police la disparition de leur enfant le 26 octobre au matin, affirmant l'avoir cherché toute la nuit.

La mère avait précisé avoir quitté la maison après une dispute avec son mari et, selon le témoignage des parents, l'enfant aurait profité d'une porte ouverte pour sortir.
 Pendant un an, ceux-ci n'ont pas été inquiétés par la justice belge. Mais des résultats d'analyse en novembre 2010 indiquant que l'enfant était mort par asphyxie, "à un moment très proche" de sa disparition, ont entraîné leur inculpation.
 Mohamed Jratlou a depuis lors été maintenu en prison, tandis que son épouse avait retrouvé la liberté après 15 jours de détention préventive, tout en restant inculpée.
Naïma Zraidy "ne sera pas vindicative envers son époux (lors du procès) car il a juré sur le Coran qu'il n'avait pas tué leur fils", a assuré mardi son avocat, Me Jean-Jacques Vandenbroucke, cité par l'agence Belga.

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