En cas d'annulation de l'élection de juin, Jean-Luc Mélenchon affirme qu'il pourrâit être candidat.
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a déclaré mercredi qu'il était "prêt à servir", "si les camarades pensent que c'est utile", en cas d'annulation du scrutin dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais qui conduirait à une législative partielle.
"Je suis toujours prêt à servir (...). Si les camarades pensent que c'est utile que j'y sois, j'irai. Je ne me défilerai jamais", a déclaré sur BFMTV et RMC Jean-Luc Mélenchon, qui s'était présenté en juin dans cette circonscription et avait été éliminé au premier tour avec 21% des voix.
Le Front national avait annoncé dès le soir du second tour, le 17 juin, le dépôt d'un recours en annulation après la défaite de Marine Le Pen, devancée de 118 voix par le socialiste Philippe Kemel. Le parti d'extrême droite se plaint "de nombreuses infractions au Code électoral" dans cette circonscription, et le litige pourrait être tranché dans les prochaines semaines.
"Je ne suis pas allé là-bas pour ma gloire parce que ma gloire est suffisante comme ça", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle.
"Et je n'irai pas dans une élection gagnée d'avance, ni cette fois-ci, ni la précédente. Moi j'y suis allé, j'ai gagné 1.000 voix en trois semaines et moi, je me suis battu loyalement, courageusement et en regardant les gens en face et sans avoir besoin d'adjuvant", a-t-il poursuivi.
"J'ai trouvé l'ambiance pourrie de A jusque Z. Tout le monde m'a tapé dessus (...). Résultat Mme Le Pen n'a perdu qu'avec 100 voix", a-t-il ajouté.
A lire aussi :
Législatives Hénin-Beaumont: où en est le recours?