Une intégration à la fac de médecine de Lille 2 tourne mal. Un étudiant a été soumis à des faits qualifiés d'indignes.
Vous les avez sans doute croisés à Lille ces derniers jours. Habillés de blouses bariolées ou de déguisements. Les nouveaux étudiants passent souvent par un bizutage avant d'être intégrés dans leur promotion. Pour éviter les débordements, fréquents et parfois violents, les bizutages ont été interdits en 1998. La loi du 17 juin stipule que le bizutage est un délit.
Un bizutage qui tourne mal
Le bizutage a eu lieu le 19 septembre dernier à la Citadelle. Un étudiant de 2e année a été victime de comportements qualifiés d'indignes par le doyen de la faculté de médecine. Ces faits ont été portés à la connaissance des autorités judiciaires.
Communiqué de la faculté
Dans un communiqué, la faculté précise : "Il appartient désormais aux autorités judiciaires de donner à cette affaire les suites appropriées. Le Doyen de la Faculté de Médecine a d’ores et déjà saisi le Président de l’Université afin que les étudiants qui seraient reconnus auteurs ou complices de ces faits soient traduits devant la commission de discipline de l’Université à laquelle il appartiendra de prendre les sanctions appropriées. L’étudiant victime de ces faits peut compter sur le soutien de l’Université et de ses services afin de surmonter cette épreuve difficile".
A quoi sert la prévention ?
"On est blessé et choqué parce qu'on essaie de prévenir ce genre de débordements. Et ça ne suffit pas toujours" nous a confié au téléphone le Doyen de la faculté de médecine, Didier Gosset. "Notre toute première préoccupation est de protéger l'étudiant en question et d'éviter la stigmatisation d'une promotino pour le dérapages de quelques uns".