LOSC-Copenhague: les raisons d'y croire... ou pas

Les Lillois jouent ce soir le premier match décisif de leur saison au Grand Stade pour accéder à la Ligue des Champions.

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C'est le jour "J" pour les hommes de Rudi Garcia. Le Grand Stade - qui a fait le plein pour l'occasion - va vivre son premier grand rendez-vous européen. L'adversaire pourtant n'est pas le plus prestigieux, mais le FC Copenhague a montré qu'il avait une organisation solide et sa victoire, 1 à 0 au match aller au Danemark, lui donne un léger avantage comptable et psychologique.


Ce soir donc, le LOSC va devoir sortir le grand jeu pour accéder à la phase de poules de la très lucrative Ligue des Champions, qui pourrait rapporter au club 15 à 20 millions d'euros selon son président Michel Seydoux.

Les Dogues ont-ils les moyens de se qualifier ? Voici les raisons d'y croire... et les raisons de s'inquiéter.

3 raisons d'y croire :  

1. L'avantage du terrain. Le LOSC joue ce match retour à domicile dans son nouveau Grand Stade. Une rencontre à guichets fermés. 45 000 personnes sont attendues pour pousser les Dogues. Une page importante de l'histoire du club va peut-être s'écrire ce soir, sur le terrain comme dans les tribunes. Le "12e homme" en tout cas aura du volume !

2. L'attaque va un peu mieux. Critiqué après son pénalty manqué au match aller, Dimitri Payet s'est montré plus convaincant, samedi dernier en championnat contre Nice, où il a ouvert le score et s'est créé de belles occasions. Tout le banc lillois s'est précipité vers lui après son but, ce qui démontre un soutien sans faille de ses équipiers. "Dimitri progresse, il nous montre qu'il peut être à la hauteur", a déclaré hier son entraîneur Rudi Garcia. Autre atout devant, Salomon Kalou. L'ex-joueur de Chelsea a été ménagé hier à l'entraînement en raison d'une blessure à la cuisse, mais il devrait être aligné ce soir, côté droit. Son expérience des joutes européennes - ce sera son 50e match en Ligue des Champions - peut être précieuse. La seule inconnue reste le nom de l'avant-centre : Rudi Garcia choisira-t-il Tulio De Melo ou Nolan Roux ? Aucun des deux attaquants n'a réellement convaincu pour le moment en ce début de saison...

3. Le retour de Marko Basa. Blessé aux adducteurs, le défenseur monténégrin va faire son retour ce soir en charnière centrale, aux côtés d'Aurélien Chedjou, qui a été ménagé par son entraîneur lors du déplacement à Nice. Même s'il n'est pas au sommet de sa forme, Basa semble offrir davantage de sécurité derrière que David Rozenhal, critiqué pour sa fébrilité. La défense lilloise devra être solide face à Copenhague, car si le LOSC doit absolument s'imposer par 2 buts d'écart, mieux vaut n'en encaisser aucun. Auteur d'un match fantastique contre Nice, Mickaël Landreau constitue également un dernier rempart de choix dans les buts.


Mickaël Guiho

3 raisons de s'inquiéter :

1. Avantage Copenhague. En s'imposant 1-0 chez eux sans encaisser de but, les Danois partent avec un léger avantage. Ce soir, Lille devra impérativement s'imposer avec deux buts d'écart. Copenhague va donc pouvoir laisser venir et jouer le contre. S'ils marquent un but, le LOSC devra en marquer trois, s'ils en mettent deux, les Dogues devront en inscrire quatre... et ainsi de suite.

2. L'absence de Mathieu Debuchy. Blessé au talon le 15 aôut lors de France-Uruguay, l'international tricolore sera forfait ce soir sur le côté droit de la défense lilloise. C'est Franck Béria qui prendra sa place et le jeune et inexpérimenté Lucas Digne qui devrait jouer côté gauche. Peut-être un handicap quand il faudra stopper les contres danois...

3. La pression. Enjeu financier du match, première joute européenne au Grand Stade, 45 000 personnes dans les tribunes, nécessité de gagner par deux buts d'écart... la pression ce soir sera clairement sur les Lillois. L'an dernier, le manque d'expérience des Dogues s'était clairement fait sentir en phase de poules de Ligue des Champions, face à des adversaires pourtant tout à fait prenables, comme Trabzonspor et le CSKA Moscou. Seuls Kalou, Landreau et - à un degré moindre Pedretti - ont le vécu de ce type de rendez-vous à gros enjeu. 

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