Toute la journée, NKM et Thierry Mariani ont annoncé des mesures pour les salariés de SeaFrance et le port de Calais.
Des salariés de Sea France toujours sous le choc de la liquidation de leur entreprise tombée lundi ont défilé mardi matin lors d'une marche silencieuse dans les rues de Calais. 880 salariés se retrouvent sur le carreau après l'annonce du tribunal de commerce de Paris.
Puis, certains de ces salariés ont rencontré mardi matin à Calais la ministre des transports Nathalie Kosciusko-Morizet. NKM a annoncé aux représentant de la CFDT (majoritaire) de SeaFrance que Louis-Dreyfus Armateurs proposait de mettre en service deux de ses navires entre Calais et Douvres "avec seulement 240 emplois de marins", a affirmé M. Cappelle. Une solution qui sauverait "300 emplois en tout".
Des propositions dont la CFDT SeaFrance ressort divisée. Les uns évoquent de grandes avancées, les autres une rencontre inutile.
A Paris, c'est le ministre des Transports, Thiery Mariani qui a proposé une autre piste aux ex-salariés en déclaré à l'AFP que la SNCF dont Sea France était une filiale va publier mercredi sur un site Internet 500 propositions d'emplois aux salariés de la compagnie des ferries. Les salariés qui accepteront ces emplois "ne passeront même pas par la case chômage", a affirmé le ministre.
En jugeant le projet de Scop des salariés pas valable en l'état, il semble que le tribunal de commerce a ouvert les portes au remplacement de SeaFrance à Calais par une compagnie privée.
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