Dominique Plancke était recherché pour le fauchage volontaire d'une parcelle d'OGM en Belgique, en mai 2011.
Dominique Plancke, élu EELV (Europe Ecologie les Verts) au conseil régional du Nord Pas-de-Calais, a décidé de se rendre de lui-même à un commissariat belge mardi alors qu'il était recherché depuis presque un an par la police du pays à la suite d'un fauchage volontaire dans un champ de pommes de terre transgéniques près de Gand.
Dominique Plancke avait participé le 29 mai 2011 à une opération organisée par le Front de libération des champs belges, avec "400 à 500 personnes", au cours de laquelle il avait été arrêté puis relâché au bout de deux heures, a raconté à l'Agence France Presse l'élu, qui préside la commission des transports au conseil régional.
Sous le coup de l'équivalent belge d'un mandat d'amener français, il a préféré prendre rendez-vous à 14h avec le commissariat de Wetteren. "J'ai appelé le commissariat pour leur expliquer que j'étais prêt à être entendu. Cela doit permettre de lever le signalement", a précisé l'élu écologiste.
Dominique Plancke s'est d'abord rendu en Belgique dès mardi matin afin de soutenir 11 personnes convoquées au tribunal, qui avaient également pris part à l'opération de fauchage. Brève, l'audience a été reporté au 13 janvier 2013.
Une "cinquantaine de personnes" souhaitent être également jugées en tant que "comparants volontaires" au côté de ces 11 personnes "un peu tirées au hasard", selon l'élu lillois, déjà condamné en France à plusieurs reprises pour des fauchages.
Quatre autres personnes devaient se joindre à l'élu à son rendez-vous avec la police belge. Reste à "savoir si le parquet engage des poursuites contre nous et nous fait un procès et, s'ils ne le font pas, si le tribunal accepte qu'on comparaisse de façon volontaire", a indiqué Dominique Plancke.