A Ons-En-Bray, dans le Beauvaisis, Christelle Adeline vient de créer Cap Enfants.
Qui n'a jamais été dépassé, ne serait-ce qu'une heure, par son enfant ? Le problème n'est pas tant que cela arrive mais que cela se reproduise.
Car, à terme, il y a de grandes chances que la charmante tête blonde devient un vrai tyran ! N'oubliez pas l'adage selon lequel "petits enfants, petits soucis; grands enfants, grands soucis" !
Face aux petits tracas que les parents rencontrent dans l'éducation de leur bambins, Christelle Adeline vient de créer Cap Enfants. Cette entreprise donne aux parents les ficelles pour prendre le dessus sur les excès d'humeur et les caprices de leur progéniture.
Déculpabiliser les parents
Educatrice de formation, elle a travaillé 20 ans en crèche et halte-garderie. Elle met sa vie professionnelle entre parenthèses pour aider son mari, propriétaire d'un restaurant. Mais elle est vite rattrapée par son ancienne vie: entre 2 plats, elle passe beaucoup de temps à conseiller les clients qui lui confient être désarmés face à leur(s) enfant(s) tyrannique(s).
En juin 2011,elle s’installe sous le régime d’auto-entrepreneur et met ses années d’expériences dans la petite enfance au service de parents déboussolés par le comportement de leur enfant.
Cap enfants n’a pas la prétention de se substituer au travail d’un psychologue ou d'un pédopsychiatre. Son objectif est de donner des outils aux parents pour qu’ils retrouvent progressivement une bonne relation avec leur enfant. Son crédo: "déculpabiliser les parents ".
Accompagner les parents
Dans la lignée de « l’école des parents de Paris », un espace où des parents perdus peuvent trouver écoute et aide à l’éducation de leur progéniture, Christelle Adeline donne des astuces aux parents pour les déculpabiliser d’une conjoncture sociale pas toujours facile...
Des parents qui travaillent, un enfant confié parfois à une tierce personne, un manque de temps pour la cellule familiale, bref dans une société qui vit à cent à l’heure, certains parents ont parfois le sentiment de n’être pas à la hauteur et se sentent coupables de ne pas être aussi présents qu'ils le voudraient pour leurs chers petits. Ils compensent bien souvent leur absence par du laisser-aller voire du laisser-faire dans l'éducation.
Un vide à combler
Autrefois, « les grands-parents assuraient ce rôle de conseils mais aujourd’hui avec l’éclatement de la cellule familiale, il y a un vide », remarque Christelle Adeline. Un vide que Cap enfants veut combler.
"Je souhaite jouer ce rôle relai mais en aucun cas un rôle miracle". Pour Christelle, les premiers spécialistes, ce sont les parents avec lesquels il faut composer et qu'il ne faut surtout pas dévaloriser.
Les conseils de Christelle sont facturés 60 euros pour la première séance de deux heures et 35 euros pour les suivantes.
