La thèse du triple homicide est la seule envisagée pour expliquer le drame de Zuydcoote.
C'est la mère qui a découvert la scène macabre ce jeudi en début d'après-midi. Son mari, Bruno Zuliani, pendu au domicile familial de Zuydcoote. Et ses 3 enfants, Léo, 14 ans, Nino, 16 ans et Emi, 5 ans et demi, morts à coups de couteaux.
Le père a laissé un écrit. Selon les gendarmes, le père et la mère vivaient séparés depuis plusieurs semaines. Cette dernière a été hospitalisée en état de choc, selon le procureur de Dunkerque, Philippe Muller.
Le père devait se rendre jeudi matin à son travail et son absence a, semble-t-il, alerté la famille. La rue de la résidence du père, une impasse coquette située dans un quartier pavillonnaire de Zuydcoote - ville de bord de mer près de Dunkerque d'environ 1.700 habitants - était encore bouclée en début de soirée par les forces de l'ordre.
La gendarmerie, parallèlement aux premières constatations, a commencé à interroger des voisins pour tenter de faire la lumière sur ce drame. Le père de famille était contrôleur de travaux dans une des directions techniques de la communauté urbaine de Dunkerque, où il travaillait depuis près de vingt ans, selon Didier Vancayzeele, directeur général des ressources humaines.
"Ca nous a tous surpris, c'est un véritable mystère. C'était un grand sportif, il faisait beaucoup d'athlétisme", a-t-il déclaré à l'AFP, décrivant "quelqu'un qui n'avait jamais fait parler de lui". La mère travaillait également pour la communauté urbaine, selon Paul Christophe, maire de la commune. Une cellule psychologique devait être mise en place au sein de la communauté urbaine.
Une marche blanche pourrait être organisée ce vendredi en début d'après-midi à Zuydcoote.
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