Me Benjamin Cabagno a annoncé ce 2 juillet, l'intention de faire appel au nom de son client. Marcelo Bielsa, débouté en première instance, réclamait près de 19 millions d'euros au LOSC devant les prud'hommes. Le club lillois se prépare à de nouveaux recours.
"Il y aura évidemment appel à Douai, mais pas de commentaire officiel pour le moment", explique Me Benjamin Cabagno qui réagira à froid la semaine prochaine.
Ce vendredi 2 juillet après-midi, le tribunal des Prud'hommes de Lille a débouté l'ancien entraîneur du LOSC, Marcelo Bielsa, qui contestait un licenciement qu'il jugeait abusif.
Près de 19 millions d'euros en jeu
Marcela Bielsa, a également été condamné à payer 5.000 euros de frais de procédure, va faire appel de cette décision. Licencié pour faute grave en décembre 2017, l'entraîneur argentin, aujourd'hui à Leeds en Premier League, réclamait près de 19 millions d'euros à son ancien club au titre des dommages et intérêts pour rupture injustifiée et abusive du contrat de travail.
Si Marcelo Bielsa invoquait la signature d'un pré-contrat le 14 février 2017 doté d'une clause qui impliquait le versement des salaires restant en cas de rupture anticipée, le tribunal des prud'hommes a jugé que c'est le contrat datant du 1er juillet 2017 qui prévalait.
Une faute grave reconnue
"C'est un jugement très satisfaisant qui reconnaît la faute grave de Marcelo Bielsa et qui consacre le fait qu'un entraîneur de renommée internationale -comme il se présente- ne peut pas s'affranchir des consignes du club et du droit du travail. Seul le contrat du 1er juillet 2017 homologué par la LFP devait s'appliquer. Le pré-accord de février 2017 a connu une novation, ce qui veut dire que le conseil des prud'hommes a jugé que le le contrat de juillet le remplaçait. Je ne suis pas tellement surpris par l'appel de monsieur Bielsa qui est déterminé et qui a multiplié les procédures, placé le club devant le tribunal de commerce de Lille et va sans doute utiliser tous les recours", a réagi l'avocat du LOSC, Me Bertrand Wambeke.
Le tribunal a aussi jugé que la convocation à un entretien préalable à un éventuel licenciement avait été faite et a retenu la faute grave.