Une belle histoire venue de Belgique. Un réfugié syrien, Walid Daei, a intégré le club de la commune de Dison, 15 300 habitants, après avoir joué dans une équipe de première division en Syrie. Suite à un long périple pour arriver en Europe, il peut enfin taper à nouveau dans un ballon.
Syrie, Grèce, Turquie, Belgique. Six mois de périple à travers l'Europe ont mené Walid Daei jusqu'à la ville belge de Dison, en province de Liège. Le parcours ressemble à celui de la plupart des réfugiés syriens mais Walid a une histoire particulière. Avant de quitter son pays et la guerre civile qui y fait rage, il a évolué en première division du championnat syrien. En Belgique, Walid a retrouvé un club puisque le stade disonnais, club de 5ème division belge, l'a accueilli les bras ouverts.
Il n'avait pas joué depuis six mois, comme le montre ce reportage de RTL Belgique. "Jouer au football, c'était mon boulot en Syrie, dans ma ville. J'étudiais aussi pour obtenir un diplôme en tourisme", confie-t-il. Avec la guerre, jouer simplement au football devenait en effet de plus en plus compliqué.
Deux fois par semaine, Walid Daei quitte sa caravane pour aller s'entraîner et retrouver enfin les terrains. Son équipement lui a été offert par d'autres membres de l'équipe. "Le club est vraiment bien. Mes équipiers sont très sympas, et je remercie aussi l'entraîneur et le président", déclare-t-il dans la vidéo.
Son entraîneur, Jean-Michel Humels, ne tarit pas d'éloges : "Il peut amener quelque chose ici à Dison, mais il doit encore travailler. Maintenant on va voir ce qu'il peut nous amener sur cette fin de championnat. Cela peut être une belle histoire. Imaginez qu'il mette Dison en National, ce serait vraiment génial pour lui". L'histoire de Walid montre que le sport peut aussi devenir un vecteur d'intégration.