11ème aéroport en France, Lesquin est fermé depuis mi-mars et doit faire décoller à nouveau des avions à partir du 15 juin. Une reprise en douceur, qui nécessite de nombreux préparatifs.
Des avions cloués au sol, un tarmac étrangement calme, depuis le 23 mars, l'aéroport de Lille est à l’arrêt. À l’intérieur, on n'entend pas d’appel micro pour annoncer les vols, mais une voix qui rappelle les gestes barrières.
L'objectif pour l'aéroport est d'être prêt à accueillir à nouveau des passagers le 15 juin prochain. Pose de plexiglas devant les comptoirs d’enregistrement, autocollants au sol pour respecter une distance d’un mètre, vingt bornes de gel hydroalcoolique, un siège sur deux condamnés... et une condition sinéquanone : le port du masque obligatoire. Dehors, un distributeur en libre-service permet même d’en acheter.
“On veut à tout prix préserver la sécurité et la santé des gens, et surtout que les gens soient confortables, qu’ils commencent le voyage d’une manière décontractée. Et le port du masque finalement, c’est un petit inconvénient qui permet de partir en vacances de manière sereine", considère Marc-André Gennart, le directeur général de l'aéroport de Lille.
4 vols par jour jusqu'à fin juin
11ème aéroport en France, Lille a pris de plein fouet la crise sanitaire. La reprise à partir du 15 juin se fera en douceur jusqu'à la fin du mois, avec 4 vols quotidiens contre 60 d'habitude à la même période. Le directeur général de l'aéroport reste à l'affut de la moindre éclaircie : “On a des retours positifs de plusieurs compagnies aériennes qui voient sur leur site de réservation beaucoup de demandes des passagers. Donc au fur et à mesure des annonces des autorités, on voit effectivement que les gens ont quand même envie de se déplacer et de partir en vacances même si ce ne sera sans doute pas du même niveau que les années précédentes".
Le 15 juin, seuls deux vols seront assurés vers Lyon et Nice. L’aéroport met beaucoup d’espoirs dans la réouverture des frontières des pays méditerranéens pour chasser les nuages d’une année d’ores et déjà maussade.