Demain, le président de la République sera au Louvre-Lens, ce mardi, pour le vernissage d'une exposition sur la Mésopotamie, ancienne province aujourd'hui déchirée par la guerre. Une visite hautement symbolique donc.
Il l'avait annoncé en mars 2015, à l'heure où les combats en Irak faisaient rage, juste avant que la cité antique de Palmyre ne soit détruite par les troupes de l'Etat Isalmique. Cette exposition François Hollande l'a voulu, il n'y a donc rien de surprenant à ce qu'il vienne l'inaugurer."Le Louvre organisera à Lens à l'automne 2016 une grande exposition consacrée à la Mésopotamie, en étroite collaboration avec le Musée national d'Irak", avait alors déclaré le chef de l'Etat, lors d'une visite au Louvre destinée à attirer l'attention sur ces destructions.
C'est un moyen également de rappeler, ce qui se passe encore actuellement, en Syrie, en Irak, et de montrer la richesse culturelle de ce berceau de l'écriture.
" Mettre en lumière cette civilisation fascinante"
L'objectif du Louvre-Lens est clair avec cette exposition, il s'agit de " mettre en lumière cette civilisation fascinante et rappeler son importance pour l’humanité". Qui sait aujourd'hui que c'est en Mésopotamie que l’écriture, l’irrigation et la charrue ont été inventées, que les premières villes y ont vu le jour et les premières lois y ont été rédigées ? C'est pour remédier à tout cela que l'exposition temporaire a vu le jour.
En outre, un buste antique de Palmyre et un ensemble de moulages d’œuvres mésopotamiennes sont restaurées au Louvre-Lens.