10 personnalités des Hauts-de-France qui pourraient avoir un rôle dans "l'équipe" de Macron

Voici 10 personnalités politiques qui pourraient jouer un rôle dans la nouvelle équipe du président de la République. Premier ministre, ministre, député, chargé d'une mission, etc. A une place ou une autre, on devrait entendre parler d'eux dans les semaines qui viennnent...

Brigitte Macron

L'épouse du président ne sera pas seulement la "Première Dame".  Emmanuel Macron souhaite que Brigitte Macron-Trogneux, originaire d'Amiens et qui vit en partie au Touquet ait un rôle public mais il n'a pas précisé lequel.

"Elle aura son mot à dire sur ce qu'elle veut être. Par contre, je veux sortir d'une hypocrisie française: lorsqu'on est élu président de la République, on vit avec quelqu'un, on donne ses jours ses nuits, on donne sa vie publique et sa vie privée et donc il faut que la personne qui vive avec vous, elle puisse avoir un rôle, qu'elle soit reconnue dans ce rôle. Elle ne sera pas rémunérée par le contribuable parce que je ne l'ai jamais fait. Je pense qu'il faut s'en tenir à cette règle, mais elle aura une existence, une voix, un regard", a expliqué il y a quelques jours sur TF1 M.Macron.
 

Jean-Paul Delevoye

C'est l'un des cadres du mouvement En marche! au plan national. Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de Jacques Chirac (2002-2004), est le "monsieur législatives" auprès d'Emmanuel Macron. Il est chargé d'établir une liste de 577 candidats du mouvement pour les élections législatives. Un poste stratégique qui lui donne du poids dans la galaxie Macron. Au point de lui donner un avenir ? 

Ancien cadre du RPR, ancien président de l'Association des maires de France, ancien président du Conseil économique, social et environnemental, Delevoye, originaire de Bapaume (Pas-de-Calais) a la stature pour jouer un rôle important dans "l'équipe Macron" au sens large. Son point faible ? Il a 70 ans et n'incarne pas le renouveau.

Jean-Louis Borloo

Depuis quelques jours, il est omniprésent dans les médias. Après avoir gardé le silence avant le 1er tour, Jean-Louis Borloo appelle à voter Macron, se montre enthousiaste et se dit même prêt à travailler avec lui. «Si on a besoin de moi, je réponds avec mon cœur, ma détermination, mon expérience; (...) Ma vie avait changé. L'édifice s'écroule, et moi je laisserais faire? Je suis prêt à me retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main». 

L'ancien ministre et député-maire de Valenciennes, "en retrait total de la vie politique" depuis trois ans, peut-il faire son retour dans le giron d'Emmanuel Macron ? A quelle poste ?

Jean-Louis Borloo reste imprévisible mais il a nous a indiqué qu'il ne souhaitait ni être ministre, ni être Premier ministre. Il parle de la création d'un "conseil des territoires" qui mettrait autour de la table Etat et collectivités locales. Pour Emmanuel Macron, le soutien de Borloo peut avoir une influence majeure dans la recomposition à droite.

Xavier Bertrand

Le président de la région Hauts-de-France peut-il travailler avec Emmanuel Macron ? La question ne semble plus aussi incongrue qu'il y a quelques semaines. Xavier Bertrand s'est beaucoup investi dans la campagne d'entre-deux-tours, notamment pour dire son opposition à l'attitude de son parti "Les Républicains" qui n'a pas appelé clairement à voter Macron.

En retour, le nouveau président le cite comme un exemple de possible allié : "Les chapelles ne m'intéressent pas. Il y a une vraie cohérence entre Xavier Bertrand et Jean-Yves Le Drian, ces gens-là n'ont jamais travaillé ensemble".

Dans l'entourage de Xavier Bertrand, on indique qu'il n'est candidat à rien, qu'il ne souhaite pas intégrer un gouvernement Macron tout en précisant que seul le poste de Premier ministre pourrait éventuellement lui faire quitter la présidence de la région Hauts-de-France ?

Jacques Krabal

Le député-maire de Château-Thierry est parfois cité comme ministrable. Jacques Krabal, membre du PRG, s'est rallié à Emmanuel Macron dès l'automne dernier. Suffisant pour lui offrir un rôle dans la "galaxie" Macron ?

Christophe Itier

C'est le "patron" d'En marche! dans le Nord. Et un peu plus que cela. On l'a vu derrière Emmanuel Macron lors du débat télévisé d'avant 1er tour. Christophe Itier a aussi fait campagne partout en France pour le mouvement du président. Un investissement important qui pourrait lui permettre de briguer un rôle dans la future galaxie Macron. Jusqu'à un poste de ministre ? 

Barbara Pompili

Elle est le premier membre du gouvernement à avoir soutenu Emmanuel Macron. Ancienne membre d'EELV (jusqu'en 2015), secrétaire d'Etat à la Biodiversité, . Emmanuel Macron a annoncé qu'il souhaitait ne pas prendre dans le gouvernement des ministres actuels, tout en précisant qu'il y aurait des exceptions ? Barbara Pompili, née dans le Pas-de-Calais et élue dans la Somme a-t-elle des chances de garder un portefeuille ?

René Dosière

René Dosière, député socialiste de l'Aisne, a parrainé le candidat d'En Marche! pour la présidentielle et a annoncé qu'il ne se présentait pas aux prochaines législatives. Connu pour son combat pour la transparence et la moralisation de la vie publique, auteur récent du livre "Argent, morale et politique", il a 75 ans. Peut-il avoir un rôle dans l'équipe Macron ? Il pourrait se présenter aux sénatoriales et pourquoi pas briguer un rôle dans la présidence du Sénat. 

Frédéric Cuvillier

Ancien ministre, proche de Hollande, Frédéric Cuvillier fait partie des élus socialistes qui ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron avant le 1er tour. Le député-maire de Boulogne-sur-mer se défend de tout opportunisme : "Cet engagement au côté d’Emmanuel Macron correspond à une volonté de clarté politique. Cela n’a rien à voir avec une période de débauchage ou de mercato politique. Moi je suis pour un réformisme populaire, et je dis cela dans une région ouvrière."

Tiphaine Auzière

La fille de Brigitte et belle-fille d'Emmanuel Macron s'est engagée dans le mouvement En marche! en créant un comité de soutien à Saint-Josse, ville où elle réside dans le Pas-de-Calais. "Quand j’ai dit [à Emma­nuel Macron] que j’allais monter un comité En Marche!, il a été très content mais il ne m’a jamais poussée à rien (…) Tout ce que je fais pour lui, c’est par envie. On va à la rencontre des gens pour les motiver, et on essaie de démentir les rumeurs persistantes." Elle pourrait être investie pour les législatives dans la 4ème circonscription.