Manifestations : les opposants à la loi Travail toujours mobilisés

Nouveaux blocages, manifestations, grèves dans les transports : face à la fermeté de l'exécutif, les opposants au projet de loi travail ont maintenu jeudi la pression en France et dans la région.

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Lille : environ 2000 manifestants

Pas de heurts ce jeudi. La 2ème manif de la semaine s'est déroulée dans le calme. Deux interpellations en début de cortège. 

Arras : 250 manifestants

La manif a eu lieu ce jeudi matin. Elle a réuni environ 250 personnes dans le centre-ville.

Valenciennes : 400 manifestants

A Valenciennes aussi, la rue maintient la pression. Un défilé qui s'est déroulé dans le calme avec dans ses rangs 2 fois plus de manifestants que mardi.

Douai 

Les manifestants se sont notamment rendus devant la concession Renault où des salariés sont en grève pour obtenir une augmentation.

Calais : 200 manifestants

Environ 200 manifestants ont défilé entre la place d’Armes et le théâtre. Deux lycéens ont été interpellés, selon Nord Littoral.

Cambrai : 50 personnes

Pas de manifestation mais un rassemblement devant l'hôtel de ville.


Ailleurs en France
"La balle est toujours dans le camp du gouvernement, il faut retirer ce mauvais projet de loi. Nous sommes déterminés", a déclaré Philippe Martinez au départ de la manifestation parisienne. Le cortège parti de Nation en direction de la Place d'Italie a rassemblé 100.000 personnes, selon la CGT, jusqu'à 14.000 selon la police. Mardi, le syndicat avait dénombré 55.000 personnes, les autorités 12.000.

"Tous ensemble, tous ensemble, grève générale!", scandaient les jeunes manifestants en tête, tandis que d'autres criaient: "Les patrons licencient, licencions les patrons". Force ouvrière a appelé à renforcer le mouvement "en juin" avec une "grève interprofessionnelle" et une "manifestation nationale" à Paris pour "booster la mobilisation" lors de l'arrivée du texte au Sénat, a expliqué son secrétaire général, Jean-Claude Mailly.

L'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, FIDL et UNL) doit se réunir dans la soirée pour fixer une nouvelle date de mobilisation, la date du 26 mai a été évoquée.

Au cours de la journée, plus d'une vingtaine de personnes ont été interpellées à Rennes, notamment dans le métro, neuf à Paris, quatre à Marseille, trois à Caen et deux à Lyon et Nantes. Dans la cité nantaise, la manifestation était interdite. Mais près d'un millier de personnes se sont toutefois rassemblées, en scandant: "Etat d'urgence, État policier, on ne nous enlèvera pas le droit de manifester". Repoussées à grand renforts de gaz lacrymogènes, plusieurs centaines de manifestants ont néanmoins réussi à s'engouffrer dans les ruelles du centre ville où les forces de l'ordre les pourchassaient.

Ailleurs, les autorités ont recensé 6.000 personnes à Saint-Nazaire, 4.500 au Havre, 2.900 à Rouen, 3.300 à Bordeaux, 3.000 à Lyon, 4.000 à Toulouse, 1.200 à Strasbourg. Les estimations fournies par les organisateurs étaient généralement 2 ou 3 fois supérieures.

La mobilisation est "à un niveau élevé", s'est réjoui Jean-Claude Mailly.
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