Menaces d'attentat à Bruxelles au Nouvel An: six suspects relâchés

Les trois derniers suspects interpellées jeudi dans le cadre de l'enquête sur des menaces d'attentats à Bruxelles pendant les fêtes de fin d'année ont été libérés vendredi, a indiqué le parquet fédéral belge. Trois autres avaient déjà été relâchés la veille.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Dans le cadre de l'instruction menée à Bruxelles sur les menaces d'attentats qui viseraient des lieux emblématiques de la capitale, les trois dernières personnes arrêtées ont été libérées après audition", a précisé le parquet dans un communiqué. Dès jeudi en fin d'après-midi, le parquet avait annoncé la libération de trois autres personnes interpellées plus tôt dans la journée. En revanche, deux individus ont été inculpés mardi dans ce dossier et ont vu leur détention provisoire maintenue. Le premier, Saïd S, un Belge de 30 ans, est accusé de "menaces d'attentat, de participation aux activités d'un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou co-auteur". Le second, Mohammed K., âgé de 27 ans, est inculpé des chefs de "menaces d'attentat et de participation aux activité d'un groupe terroriste, comme auteur ou co-auteur". Mardi, le parquet avait évoqué des menaces "sérieuse" d'attentat au moment de l'annonce de l'inculpation des deux hommes, qui viseraient "des lieux emblématiques de Bruxelles".

Sept perquisitions ont eu lieu jeudi matin dans différents quartiers de Bruxelles, ainsi qu'une commune limitrophe, Leuuw-Saint-Pierre, au sud-ouest de la capitale. Aucune arme n'a été retrouvée mais les enquêteurs ont saisi du matériel informatique et des téléphones, ainsi que du matériel d'airsoft : ce sport, qui se pratique en treillis militaire à l'extérieur, utilise des reproductions d'armes à feu. Selon une source proche du dossier, les enquêteurs belges avaient dans le viseur un groupe de motards, les "Kamikaze Riders", auquel, selon les médias belges, appartiennent les deux hommes inculpés mardi.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information