Menaces d'attentats à Bruxelles: l'enquête se penche sur un groupe de motards

Les enquêteurs belges s'intéressent de près à un groupe de motards de la périphérie bruxelloise dans le dossier sur les menaces "sérieuses" d'attentats en Belgique qui ont mené à deux arrestations, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

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Les "Kamikaze Riders" sont dans le viseur du juge spécialisé en matière de terrorisme chargé de l'enquête, sans lien direct avec les attentats de Paris du 13 novembre, selon cette source, confirmant des informations de la presse belge. Les deux hommes arrêtés dimanche et lundi sont soupçonnés d'avoir préparé des attentats à Bruxelles pendant les fêtes de fin d'année, une menace jugée "sérieuse" qui visait "plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles", avait indiqué le parquet fédéral belge mardi.

Deux suspects originaires d'Anderlecht

Selon plusieurs médias belges, l'un d'entre eux, inculpé de ""menaces d'attentats, participation aux activités d'un groupe terroriste en qualité de dirigeant et recrutement en vue de commettre des infractions terroristes", est âgé de 30 ans et était le chef de ce groupe de motards originaire d'Anderlecht. Le quotidien La Dernière Heure précise que son nom avait été cité dans le dossier du groupuscule islamiste Sharia4Belgium. Il a précédemment été condamné pour vol avec armes. L'autre, âgé de 27 ans, arrêté pour pour "menaces d'attentats et participation aux activités d'un groupe terroriste", était membre du groupe, selon la presse. Tous deux doivent comparaître jeudi matin devant un juge pour confirmer ou non
leur inculpation. Les arrestations avaient fait suite à des perquisitions dans la région de Bruxelles, le Brabant flamand (qui entoure la capitale) et la région de Liège.

Ni armes ni explosifs n'avaient été découverts lors des perquisitions. Les enquêteurs ont en revanche trouvé "du matériel informatique, des tenues d'entraînement de type militaire et du matériel de propagande de l'Etat islamique". L'enquête devra déterminer s'il y a eu un lien direct avec le groupe EI, a rapporté la source proche du dossier. Les médias de la RTBF rapportaient par ailleurs que du matériel d'airsoft, un sport qui utilise des reproductions d'armes à feu et se joue en treillis militaire, a été retrouvé. Dans ce contexte, le niveau d'alerte pour les services de police et les militaires présents à Bruxelles, potentielles "cibles symboliques", a été relevé, a annoncé le centre de crise, qui prend ces décisions pour la Belgique.
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