Après l'autopsie du corps de Michael Goolaerts, mort lors du Paris-Roubaix, les premières analyses anatomopathologiques ont été réalisées pour comprendre ce qui a pu provoquer cet arrêt cardiaque. Aucune trace d'alcool, de stupéfiant, ou de médicament courant n'a été décelée.
Près de trois mois après la mort de Michael Goolaerts, décédé lors du Paris-Roubaix, l'enquête pour rechercher les causes de la mort est toujours en cours. Après l'autopsie réalisée en avril, qui a permis de confirmer l'origine cardiaque du décès, le juge d'instruction en charge du dossier avait demandé des analyses plus poussées pour comprendre ce qui a pu provoquer cet arrêt cardiaque, chez un coureur en bonne santé, âgé de 23 ans.
La première vague de résultats de ces examens anatomopathologiques (des analyses microscopiques et toxicologiques) est connue. "Aucune espèce de particularité n'a été relevée en dehors des traces de médicaments qui lui ont été administrés au moment des tentatives de réanimation", indique Rémy Schwartz, Procureur de la République à Cambrai.
Recherches complémentaires
En clair, aucune trace d'alcool et de stupéfiants n'a été décelée. Aucune trace non plus des "principaux médicaments" qui sont recherchés lors de ce type d'analyse. "Aujourd'hui, aucun élément ne laisse à penser qu'il ne s'agit pas d'une mort subite", poursuit le Parquet de Cambrai.
Pour lever tous les doutes, le juge d'instruction a néanmoins demandé un panel plus large d'analyses. D'autres médicaments, moins connus et qui ne font pas partie de la liste de référence, seront ainsi recherchés. En attendant, l'enquête reste ouverte.