Les enseignants ont exercé leur droit de retrait ce lundi matin.
Les six enseignants de l'école RPC d'Anvin ont exercé leur droit de retrait ce lundi 19 février, entre 8H45 et 10H30, avec le soutien des parents. Les élèves étaient donc accueillis, mais n'ont pas eu cours. Cette mobilisation fait suite à l'agression, vendredi, d'une institutrice par un élève très turbulent.
Ils ont peur, nos enfants ! Bientôt, on va devoir les faire parler à un psychologue !
"Il est violent, il rackette, il volte, il fait du mal dans l'école ! " confie une autre mère. "ça fait trois ans que ça dure ! Ils ont peur, nos enfants ! Bientôt, on va devoir les faire parler à un psychologue !"
J., 10 ans, est scolarisé depuis trois ans au sein du regroupement pédagogique concentré (RPC), qui comprend six classes de maternelle et de primaire. Vendredi, il aurait roué de coups de pieds et de coups de poings une institutrice, qui est en arrêt pendant une semaine.
Les parents montent au créneau
Impossible pourtant d'exclure le garçon. L'inspection académique a reçu ce matin une dizaine de parents. Selon ces derniers, l'inspection s'est engagée à trouver une solution d'ici la rentrée des vacances scolaires, début mars. Le cas échéant, les parents ont menacé de déscolariser leurs enfants.
"Ils sont en pourparlers pour trouver des solutions, résoudre le problème" explique l'une d'entre eux. "Nous on va attendre, on va laisser une chance à l'inspection et puis on se donnera rendez-vous au retour des vacances pour voir si effectivement les mesures ont été prises et si nos enfants peuvent venir à l'école en sécurité et ne pas pleurer le matin en les déposant en classe."