Le sport a son langage, bien spécifique selon les spécialités. Mais pour les non-initiés, ce jargon peut vite se révéler incompréhensible. Retour en 1983 sur quelques interprétations savoureuses. Un trottoir, un micro et un journaliste de talent en la personne de Gérard Pabiot : il n’en fallait pas plus pour mettre le dico du sport sens dessus dessous.
A chaque discipline sportive son langage : un mot ou une expression, pour un geste technique ou une action. Pour l’élaborer, les sportifs se sont inspirés du langage courant, parfois des expressions de leur région, mais ont aussi puisé dans leur imagination. À leur suite, les journalistes sportifs de presse écrite, de radio puis de télévision y ont ajouté leur grain de sel : il fallait trouver les mots justes pour faire vivre un évènement et le rendre compréhensible. Résultat, un savant mélange de mots usuels, techniques, souvent imagés, occasionnellement pittoresques si ce n’est poétiques. Mais un jargon qui peut s’apparenter à un gloubi-boulga de barbarismes pour qui n’est pas fin connaisseur.
Si je vous dis la petite reine, vous savez ce que c'est ? Oui, c'est la femme du Prince Charles.
Extrait de ces archives ci-dessus
Comment interpréter un mot inconnu : le prendre pour un autre, n’en retenir qu’une partie (celle que l’on connaît), l’identifier à un autre mot de consonance semblable, faire appel à son imagination, etc. L’essentiel reste bien de lui trouver un sens, le plus souvent en faisant appel... au bon sens.
"Si je vous dis la petite reine, vous savez ce que c'est ? Oui, c'est la femme du Prince Charles ", répond cette dame au beau milieu des années 80. " Demi de mêlée ? C'est moitié limonade, moitié bière ", assure un autre interlocuteur un peu plus loin dans ces archives ci-dessus.
Auriez-vous pensé à définir le water-polo comme un water qui s’appelle Polo ? Pas forcément, pourtant cela pourrait tomber sous le sens...
Nous vous avons préparé un petit quiz, à vous de jouer :
Cliquez sur la réponse de votre choix, du vert et du rouge s'affichera.