La coupe du monde de rugby mobilise plusieurs jeunes picards, à différents postes de bénévoles. À Abbeville, Enzo et Baptiste se préparent dans leurs futures missions. Avec comme premier rendez-vous, la rencontre entre la France et l’Uruguay, à Lille, ce jeudi 14 septembre.
À l’image d’autres jeunes acteurs du rugby picards, Enzo et Baptiste vont être aussi mis à contribution, afin d'assurer le bon déroulé de la rencontre entre la France et l’Uruguay, ce jeudi 14 septembre, dans le cadre de la Coupe du monde de rugby. Baptiste explique ses missions : "je vais m’occuper en partie de ce qu’on appelle la Mêlée des Chœurs". Il s’agit d’une opération lancée dans les écoles pour permettre à 7 000 enfants de vivre la coupe du monde de l’intérieur, en interprétant les hymnes nationaux, lors des 48 matchs du Mondial.
"Être acteur d’un événement pareil, même à son échelle, c’est vraiment quelque chose de gratifiant"
Enzo - Bénévole pour le match France - Uruguay
"En gros, je vais coordonner les opérations sur ce dispositif. Je m’occupe de tout ce qui est logistique", détaille-t-il. À lui de ne pas oublier le nombre de tenues et de s'assurer du bon transport des choristes. Enzo partage le bon stress que procure le fait d’être bénévole, à quelques jours de l’événement. "La pression monte quand même. De se dire qu’on peut être acteur d’un événement pareil, même à son échelle, c’est vraiment quelque chose de gratifiant. C’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie."
Comme plus de 2 000 jeunes, les deux jeunes hommes de 20 ans bénéficient du programme Campus 2023, mis en place par la fédération française de rugby (FFR). Depuis un an, ils sont salariés du club d’Abbeville. En échange, ils sont réquisitionnés pour toute la durée de la Coupe du Monde.
Une expérience pour allier passion et avenir professionnel
Encadrer les enfants, Baptiste le fait au quotidien, au sein du club d’Abbeville. Il peut ainsi transmettre ce que représente ce sport : "dépassement de soi, convivialité et camaraderie". Celui qui n'a découvert le rugby qu'au lycée est honoré de partager cette passion. "De voir les enfants progresser, c’est un plaisir."
Par ailleurs, il aime balayer les vieux clichés du rugby, ou encore l’inquiétude que peuvent avoir certains parents en laissant leurs enfants pratiquer ce sport. "Il y a évidemment de l’appréhension avec ce qu’on peut voir à la télé, avec les matchs de Top 14 ou les matchs internationaux. Mais l’école de rugby, en réalité, ce n’est pas ça. Avant tout, on apprend l’évitement, le jeu de passe", résume-t-il. Il tient à rappeler que les règles sont adaptées à l'âge. Il est par exemple interdit, pour les moins de 14 ans, d'effectuer un passage en force, en allant tout droit sur un joueur.
Ce jeudi, il encadrera une nouvelle fois des enfants. Pas ceux de son club, mais ceux qui permettront aux joueurs et aux supporters de rentrer véritablement dans le match, en entonnant les hymnes nationaux. Une expérience importante et inoubliable pour celui qui prévoit de devenir éducateur sportif.
Avec Thibault Azoulay / FTV