Une maison squattée dans le Nord est finalement restituée à son héritier

Deux couples roms et leurs trois enfants avaient pris possession des lieux alors que le nouveau propriétaire de la maison devait démarrer des travaux en août pour s'y installer. Hier, une cinquantaine de personnes d'Aubigny-au-Bac s'étaient rassemblées devant la maison en signe de soutien au propriétaire.

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Depuis le mardi 26 juillet 2022, au matin, la maison était squattée par deux couples roms et leurs trois enfants. Sylvie Carlier, ex-femme du propriétaire décédé, et mère de Kevin Van Maël, héritier qui doit racheter les parts de son frère pour emménager après des travaux en août, alertait sur Facebook.

Après ce post sur les réseaux sociaux, de nombreuses fois partagé, une cinquantaine de personnes de la commune ont manifesté leur soutien à Kevin Van Maël qui se retrouvait en plein désarroi.

Ayant déposé plainte à la gendarmerie, il commentait hier soir : "C'est hallucinant, les gens ont été pris quasiment en flagrant délit à défoncer la porte pour rentrer. La gendarmerie est intervenue et n'a pas eu le droit de les déloger. C'est dingue ! Comment on peut laisser faire ça ?" s'étonnait Kevin Van Maël hier soir avant que les familles roms acceptent de partir. "C'est un bien que j'avais prévu de racheter pour moi et ma compagne (racheter la part de son frère). J'avais sollicité un architecte, j'avais prévu un rendez-vous à la banque le jour où j'ai été prévenue de leur "petite visite" pour un prêt. Tout se goupillait bien et allait se mettre en place", expliquait le propriétaire visiblement déçu.

Heureux dénouement

En fait, les gendarmes n'auraient pas eu le droit de déloger les deux familles roms car "Le problème, c’est que nous n’habitons pas encore la maison et apparemment, elle n’est même pas considérée comme résidence même si elle nous appartient. Le fait que nous ne soyons pas à la rue a semble-t-il compté aussi" selon Kevin Van Maël, cité par La Voix du Nord.

Finalement, les discussions entre les gendarmes, les familles roms et le Samu social ont abouti. Et les deux familles ont été relogées ailleurs. "Nous avons donc pu reprendre pleine possession du logement avec quasiment aucun dégât. Merci à tous pour votre soutien, votre solidarité et votre mobilisation. L'ampleur de la chose a je pense beaucoup joué pour que la solution soit rapidement trouvé", a posté Sylvie Carlier sur Facebook en conclusion et en remerciement.

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