L'hydrocotyle, cette petite plante aquatique invasive, recouvre des parties entières de la rivière Sambre, empêchant la réouverture du trafic fluvial. Sa prolifération rapide et ses conséquences sur l'activité touristique, économique et sur l'écosystème inquiètent. Des élus appellent à l'aide.
C'est une petite plante aquatique aux conséquences désastreuses pour la Sambre-Avesnois. Particulièrement pour sa rivière, dont certaines zones sont entièrement recouvertes de cette algue invasive à l'allure d'un simple trèfle à quatre feuilles. Aujourd'hui, sa prolifération empêche la réouverture du trafic fluvial et menace plus largement l'activité économique et touristique du territoire.
Un appel à l'aide des élus
Ce dernier alerte et demande de l'aide pour l'éradiquer : "Je souhaite que Voies navigables de France (VNF) mettent les moyens extrèmement rapidement pour traiter l'hydrocotyle sur l'ensemble du linéaire. Ensuite que l'on se mettent autour de la table avec les collectivités qui vont contribuer à la gestion de la voie d'eau demain pour trouver des solutions dans la durée." VNF est le gestionnaire public en charge, entre autres, de la logistique fluviale."Cette plante invasive détruit tout."
Daniel Skierski, président de la fédération de pêche et de la protection du milieu aquatique du Nord, s'inquiète des dangers écologiques. Sur certaines zones de la Sambre, l'épaisseur de l'algue atteint un mètre et étouffe tout ou une partie de la faune et la flore présente en dessous. "On a de fortes chances d'avoir des disparitions de certaines espèces de poissons", s'alarme-t-il.
Si des mesures ne sont pas prises rapidement pour ralentir la progression de l'hydrocotyle, la Sambre ne pourra rouvrir ses écluses, comme prévue, en 2021.