Il y a 100 ans, l'Avesnois était libéré de l'occupation allemande par une troupe néo-zélandaise. Un siècle plus tard, les habitants se souviennent et l'amitié entre les deux pays est célébrée.
Ce week-end, Le Quesnoy et les villages de l’Avesnois honoraient leur devoir de mémoire.
Un siècle plus tôt, une faction de l’armée néo-zélandaise a soutenu les troupes françaises pour libérer le territoire de l'occupation allemande. Une exposition, des conférences et l’inauguration d’un « Jardin de paix » étaient au programme. Pour les habitants, c’était l’occasion de partager un méchoui avec la descendance des soldats néo-zélandais, venue pour l’occasion.
Une amitié forte
Et la mémoire locale est vive sur le sujet. « Ils sont 140 à être morts pour nous, alors c’est la moindre des choses de les recevoir de cette manière », estime un habitant de Louvigny-Quesnoy. « Il faut entretenir cette amitié entre les deux pays. »Andy, éleveur de moutons en Nouvelle-Zélande, a apprécié l’accueil : « L’accueil est superbe ! Nous sommes très impressionnés par l’hospitalité. » Aucun doute que Français et néo-Zélandais n’auront pas à attendre le prochain centenaire pour célébrer le lien fort qui les uni.