Au lycée Fénelon, à Lille, tout est prêt (ou presque) pour accueillir les candidats au Baccalauréat, demain matin. Le personnel de l'établissement est sur le pied d'oeuvre depuis 3 jours.
Un lycée en apparence tranquille, vidé de ses élèves, mais dans les couloirs, le personnel s'active. Après trois jours d'installation, c'est l'heure des derniers détails. "En premier, il y a déjà l'évacuation des tables en surplus, qu'on va mettre dans des salles de classes qui ne sont pas utilisées pour le Bac", explique Guy Meurice, agent Chef. "Après il y a la disposition, le nettoyage, et ensuite la vie scolaire passe derrière pour mettre tout ce qui est papeterie."Dans les 15 salles d'examen, les tables sont en place. Il ne reste que quelques copies à installer et les étiquettes à coller. Comme chaque année, lors du Bac, la traque aux tricheurs s'organise : sur le bureau des surveillants, des boites pour récolter les téléphones portables. Autre astuce : des feuilles de brouillon de couleur différentes. "Le professeur est installé au bureau. Comme il ne peut pas voir toute la salle, quand il passe, il peut bien vérifier que la couleur des feuilles est alternée à chaque table", précise Antoine, assistant d'éducation.
Tout prévoir
Dans cette salle : le secrétariat du Bac, le QG de l'administration. C'est ici que les copies sont gérées. Ici aussi qu'on organise minutieusement le planning des équipes. "Nous devnos anticiper, par notre expérience, tout ce qui pourrait survenir : une absence, pour un motif quelconque... On doit avoir le nombre de personnels suffisant pour assurer le bon déroulement des épreuves", confirme Abdelkaïm Maazi, proviseur adjoint.
Demain matin dès 8h, 285 élèves envahiront les salles pour la première épreuve du bac, celle de philosophie.