Les chiffres de la Société protectrice des animaux pour la campagne d'été sont tombés. Et cette année encore, ils ne sont pas bons. Les abandons ont augmenté de 11% dans les Hauts-de-France.
2 558 animaux abandonnés et recueillis par la SPA. Ce chiffre ne concerne que la région Hauts-de-France cet été, du 1er mai au 31 août. C'est 11% de plus qu'en 2022, déjà une année record par rapport à l'année précédente. "Un bilan estival catastrophique, selon un communiqué de la société, et ce chiffre ne prend pas en compte les animaux placés sur liste d'attente pour être accueillis."
Ce sont d'abord les chats qui sont le plus abandonnés, puis les chiens et, plus marginalement, les NAC pour nouveaux animaux de compagnies (lapin, hamster, cochon d'Inde, poisson, etc.)
Nos équipes sont épuisées et doivent rester sur le front pour s’occuper de tous ces orphelins de l’été.
SPA
Alors la Société lance une nouvelle campagne de communication : de faux avis de recherche inversant la situation : "il faut sensibiliser le public et inciter le lecteur à se mettre à la place des animaux."
Un rappel des faits fictifs est placardé : "je m'appelle Pongo et je suis inquiet, mon humain a disparu. Il n'est pas agressif mais peut cependant avoir un comportement impulsif. Ne porte pas de collier".
L'association entend surtout marquer les esprits en citant les raisons de ces abandons : la plupart du temps, "des frais vétérinaires trop élevés, des allergies, un animal vieillissant, un déménagement, un chien aux besoins particuliers non pris en compte qui finit par faire des dégâts, un départ en vacances, etc."
"Une situation critique qui s’installe depuis quelques années, insiste Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA, avec chaque fois de nouveaux motifs d’abandons, tel que l’inflation cette année".
Adoptions
En revanche, entre début mai et fin août, 2 343 animaux ont été adoptés toujours dans la région. Il s'agit là d'une hausse de 14% par rapport à l’année dernière. Un chiffre encourageant et surprenant qui va à l'encontre de la tendance nationale : - 5,2% d'adoption sur toute la France par rapport à 2022.