Coupe Davis France-Belgique à Lille : quatre options possibles pour la sélection française

Le Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq va accueillir le week-end du 24 au 26 novembre la finale de la Coupe Davis de tennis entre la France et la Belgique. Yannick Noah dévoilera mardi la sélection française. On vous détaille les quatre options qui s'offrent à lui.

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Le capitaine Yannick Noah a le choix parmi quatre alternatives avant de dévoiler, mardi à Paris, la sélection française pour la finale de la Coupe Davis contre la Belgique, du 24 au 26 novembre au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq.

Avantages et inconvénients des différentes options possibles.


Votez pour l'option que vous préférez


La plus logique

Jo-Wilfried Tsonga, Lucas Pouille, Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert. Reconduire la même équipe que contre la Serbie, en demi-finale, c'est privilégier la stabilité. Seul Pouille s'était raté, devant Dusan Lajovic (80e). Mais le Nordiste a depuis gagné le tournoi de Vienne et est devenu en 2017 le n°2 français au classement, en obtenant les meilleurs résultats derrière Tsonga.

La paire Mahut-Herbert participe pour la troisième année de suite au Masters. C'est aussi la plus utilisée par Noah depuis son retour en 2016 : quatre fois en six matches avec un bilan de trois victoires pour une défaite. Et la paire belge lui est très inférieure sur le papier. Bémol : miser sur les spécialistes du double prive les Bleus d'un troisième joueur bien plus aguerri en simple, comme Richard Gasquet, en cas de blessure de Tsonga ou Pouille, gêné à une cuisse à Bercy.

La plus prudente

Tsonga, Pouille, Gasquet, Julien Benneteau. Vu le niveau très limité de l'équipe belge en double, il ne serait pas choquant de se passer du tandem Mahut-Herbert pour s'offrir plus d'options en simple. Gasquet et Benneteau, de retour en forme en fin de saison, ont remporté ensemble le bronze olympique à Londres en 2012, sont plus polyvalents et bénéficient de davantage d'expérience en Coupe Davis.

Leur participation à la finale 2014 perdue face à la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka plaide aussi en leur faveur ainsi que leur niveau plus performant pour un éventuel simple si Tsonga ou Pouille devait renoncer. Gasquet a également déjà été associé à Tsonga et à Pouille sur le circuit. Hic : il n'a plus joué avec Benneteau depuis le double perdu face au duo "Fedrinka" il y a trois ans à Villeneuve d'Ascq.

La plus expérimentée en double

Tsonga, Pouille, Mahut, Benneteau. Autre tandem envisageable le samedi : Mahut-Benneteau. L'Angevin et le Bressan ont le même âge (35 ans), s'apprécient et pèsent trois titres majeurs en double (US Open 2015 et Wimbledon 2016 pour Mahut, Roland-Garros 2014 pour Benneteau).

Ils ont aussi évolué ensemble à deux reprises en Coupe Davis, décrochant à chaque fois le point de la victoire: en Allemagne en 2015 (1er tour), pour la première cape de Mahut, et contre la Grande-Bretagne en avril dernier (quart de finale) lorsque Herbert était blessé. Et ils ont remporté le tournoi de Marseille en février.

Cette solution a l'avantage d'inclure un troisième homme éventuel pour les simples avec Benneteau, demi-finaliste à Paris-Bercy. Mais Noah devrait alors casser l'association Mahut et Herbert, qui ont joué ensemble presque toute l'année et auront pu répéter leur gammes, en compétition, lors du Masters.

La plus improbable

Tsonga, Gasquet, Mahut, Benneteau (ou Herbert). Derrière Tsonga, le seul à paraître indéboulonnable, Noah peut pencher pour Gasquet en n°2 pour les simples en privilégiant l'expérience du Biterrois (31 ans) par rapport à Pouille (23 ans).

Mais le jeune Nordiste a participé aux deux derniers matches en Coupe Davis et réalisé une saison individuelle bien plus solide et constante que son compatriote, ralenti par les pépins physiques (appendicite, dos) et plus vu sous le maillot bleu depuis le 1er tour à Tokyo. Un choix surprenant ? Ce ne serait pas la première fois.

En 1991, Noah avait préféré Henri Leconte, de retour de blessure, à Fabrice Santoro, héroïque en quarts de finale (Australie) et en demie (Yougoslavie). Avec la réussite que l'on connaît... 


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