Mardi 13 février à 16h. La réouverture des urgences est actée. Mais la cyberattaque dont a été victime le centre hospitalier d'Armentières dans la nuit de samedi à dimanche laisse des traces.
La direction espérait rouvrir le service des urgences dès ce lundi. Ce sera finalement mardi à 16h. C'est ce qui a été décidé par la cellule de crise, mise en place dès l'attaque informatique.
"Les logiciels nécessaires au fonctionnement des urgences et du bloc opératoire sont opérationnels", précise l'établissement dans un communiqué, ainsi que ceux relatifs à l'admission et la sortie des patients."
Le système n'est pas rétabli à 100%, il faudra du temps pour un retour complet à la normale, comme c'est souvent le cas lors des cyberattaques. Parmi les logiciels encore défectueux : les outils informatiques en lien avec le laboratoire, la pharmacie et la radiologie.
Les ingénieurs et informaticiens des centres hospitaliers de Lille et d'Armentières ont poursuivi toute la nuit leur travail d'investigation.
Centre hospitalier d'Armentières
Rançon
A 2h du matin dimanche, les imprimantes se mettent en marche. Les pirates informatiques demandent une rançon. Par mesure de précaution, la direction décide de déconnecter tous les ordinateurs. Impossible depuis d'accueillir de nouveaux patients, les urgences sont fermées, les malades en attente sont redirigés vers d'autres centres de soin.
Les consultations et certaines opérations non urgentes planifiées ce lundi et mardi ont été déprogrammées.
La direction l'assure, les 130 patients déjà pris en charge par l'hôpital, n'ont pas été affectés par cette cyberattaque.