Après Marseille et Montbéliard, le président du RN s'est rendu à Lécluse dans le Douaisis pour son troisième meeting en vue des élections européennes de juin. Il y a fustigé "une barbarie nouvelle", "fruit d'un cocktail explosif entre une immigration non maîtrisée, des tensions communautaristes et un laxisme judiciaire"...
Au lendemain (samedi 6 avril 2024) de la mort d'un adolescent de 15 ans passé à tabac à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne) et quelques jours après l'agression d'une collégienne de 13 ans devant son établissement de Montpellier, Jordan Bardella a estimé "qu'il n'y a plus un seul territoire en France, que ce soit dans nos rues comme dans les écoles, qui est épargné par la violence et par l'insécurité".
Le président du RN, tête de liste de son parti pour les européennes, a plaidé pour le développement de "peines très courtes" dans des "centres éducatifs fermés".
Dans les allées de la salle, le public de militants, acquis à la cause du RN, expliquait pêle-mêle l'aura de Jordan Bardella qui a adhéré au FN à 16 ans "qui a gravi tous les échelons" et qui est crédité aujourd'hui du plus fort taux d'intentions de vote aux européennes de juin prochain. Et une sympathisante ci-dessous disait se tourner vers le RN car elle ne s'en sort pas avec sa retraite trop basse.
Deuxième meeting, fin mai, à Hénin-Beaumont
Grandissime favori du scrutin du 9 juin, crédité d'environ 30% d'intentions de vote, Jordan Bardella s'est offert une énième séance de selfies, d'abord dans les travées d'un marché à Cambrai. Il a enchaîné avec un meeting à Lécluse, un bourg entre Arras et Douai, où plus de deux électeurs sur trois ont pris l'habitude de voter pour le parti à la flamme aux seconds tours des élections.
Avant cela, Christelle Massin, dans le cadre du JT de France 3 Nord-Pas-de-Calais, lui a posé quatre questions et tout d'abord, pourquoi le Nord ? Sachant que tout lieu de meeting n'est pas anodin... Voici la réponse de Jordan Bardella.
Dans la salle du meeting, 1 500 personnes étaient rassemblées. Jordan Bardella a évoqué son "indignation" quant au sort de l'usine Valdunes de Valenciennes, dernier fabricant français de roues de trains qui a finalement été repris par le groupe Europlasma mais avec 131 licenciements.
Fer de lance de l'électorat RN, les Hauts-de-France auront d'ailleurs droit à un deuxième meeting, fin mai, cette fois à Hénin-Beaumont, le fief de Marine Le Pen.
Avec AFP.