Ascometal : quatre sidérurgistes européens voudraient reprendre le groupe

Un mois après le placement en redressement judiciaire d'Ascometal, le groupe s'est déjà vu proposer quatre offres de reprises venant d'industriels européens. Mais toutes n'ont pas pour objectif de reprendre l'ensemble des sites

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Quatre sidérurgistes européens se sont déclarés candidats pour reprendre d'Ascométal, le fabricant français d'aciers spéciaux employant 1.400 salariés qui possède une usine à Leffrinckoucke, près de Dunkerque.

L'anglais Liberty, le suisse Schmolz & Bickenbach et l'espagnol Sidenor ont déposé une offre de reprise cette semaine et l'Italien Beltrame a remis une lettre d'intention, selon le syndicat CGT d'Ascométal.

Le courrier de Beltrame devrait "se matérialiser par le dépôt d'une offre début janvier", a également noté un porte-parole d'Ascométal. 


Ces offres présentées vendredi portent sur des périmètres très variés, de quelques sites à l'ensemble du groupe, mais elles "restent trop floues sur l'emploi" et "très incomplètes sur d'autres points, notamment leur financement", relève Maurice Del Gottardo, secrétaire CGT du Comité central d'entreprise.

Le seul à vouloir à ce jour reprendre tous les sites industriels (Leffrinckoucke, Hagondange en Moselle, Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône, Le Marais à Saint-Étienne et Custines en Meurthe-et-Moselle) est Liberty, qui prévoit un investissement de 100 millions d'euros sur cinq ans.


Schmolz&Bickenbach a exclu de reprendre le site de Fos-sur-Mer, et Sidenor ne s'intéresse qu'à ceux de Custine et du Marais. Beltrane n'a pas encore fait part de ses intentions.mais se dit "prêt à déposer une offre de reprise partielle ou globale", selon la CGT.

Par ailleurs, le groupe Ascometal détient l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dans le Nord (environ 300 salariés) aux côtés de Vallourec. Seul le britannique Liberty l'a inclu dans son projet de reprise.

Ascometal a été placé en redressement judiciaire le 22 novembre dernier à sa demande. Ce groupe sidérurgique, détenu par un groupement d'investisseurs principalement français, faisait face à la concurrence de la Chine et à la basse de marchés-clés tels que l'industrie pétrolière.




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