Trois jeunes individus ont été interpellés mardi suite à l'agression d'une mère de famille à Malo-les-Bains. Au total une quinzaine de personnes étaient impliquées, dont l'une aurait revendiqué sa participation au lynchage d'un carnavaleux trois jours plus tôt en marge du bal du Chat Noir.
MISE A JOUR DU VENDREDI 7 FEVRIER :
Une mère de famille a été agressée à son domicile en fin d'après-midi mardi 4 février à Dunkerque (Nord), par une quinzaine de jeunes individu. Les faits se sont déroulés peu après 18 heures à proximité de la place Turenne dans le quartier de Malo.
Selon les premiers éléments recueillis, les agresseurs, dont certains étaient porteurs de couteaux, voulaient en découdre avec le fils de cette femme de 45 ans, qui était absent, "suite à un différend survenu samedi 1er février sur la digue" de Malo, indique une source proche du dossier. Là-même où un sapeur-pompier volontaire de 27 ans a été violemment agressé dans la nuit de samedi à dimanche, en marge du bal carnavalesque du Chat Noir. Kévin Desmidt se trouve toujours entre la vie et la mort au CHU de Lille.
Un lien avec l'affaire Desmidt ?
Le groupe d'individus a tambouriné la porte du domicile de la victime, qui a ensuite été insultée et menacée. L'un d'entre eux aurait même revendiqué durant l'agression sa participation au passage à tabac de Kévin Desmidt dans la nuit de samedi à dimanche. Réel aveu, ou volonté d'impressionner la mère de famille ?
Trois personnes, un mineur et deux jeunes majeurs, ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences volontaires en réunion.
"Peut-être que des liens seront faits (avec l'affaire Desmidt, ndlr), mais en l’état il n’y en a pas, tempère le procureur de la république de Dunkerque Sébastien Piève. Ils sont en garde à vue pour des violences volontaires commises hier soir, et ne sont pas accusés des faits qui se sont produits durant le week-end. Il faut être extrêmement prudent", ajoute le magistrat.
Les trois gardes à vue devraient probablement être prolongées ce mercredi soir.
Au sujet du lynchage du jeune sapeur-pompier volontaire, "les investigations se poursuivent" et les auteurs, qui étaient au nombre de 6 ou 7 sont toujours activement recherchés par la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Dunkerque.
L'état de santé de Kévin Desmidt n'a pas évolué, selon le parquet. Le pronostic vital du jeune homme de 27 ans reste engagé.