A bord de son voilier "Le souffle du Nord", le skipper dunkerquois Thomas Ruyant a pris ce dimanche le départ, aux Sables-d'Olonnes, de son premier Vendée Globe, un tour du monde en solitaire considéré comme "l'Everest des mers".
Thomas Ruyant, les yeux cernés, est apparu très tendu ce dimanche sur les quais des Sables-d'Olonnes avant de prendre le départ du Vendée Globe. Le skipper dunkerquois a retenu ses larmes, ses parents venus l'encourager aussi. A 35 ans, c'est la première fois qu'il s'élance dans cette course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, surnommée "l'Everest des mers" pour sa difficulté.
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"Il y a un peu d'appréhension mais c'est un mélange de sentiments", nous a-t-il confié au petit matin. "C'est de l'appréhension mais c'est aussi l'envie de découvrir tous ces endroits. Il va se passer beaucoup de choses sur cette course. Il y aura des belles rencontres, je l'espère, en mer, avec baleines, des poissons volants, des tortues, j'y vais aussi pour ça, pour ces moments là. Ça va être des moments importants. Après, il y a aussi l'appréhension de la casse, c'est un truc que je redoute et je vais essayer de mener ma machine pour que ça passe au mieux et arriver au bout de ce tour du monde".
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Le départ a été donné à 13h02 par le prince Albert II de Monaco, sous un ciel bien dégagé et avec un vent modéré de secteur nord.
Les 29 skippers vont doivent parcourir quelque 21 638 milles (environ 40 075 km sur le papier), en franchissant, dans l'ordre, le Cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud), le Cap Leuwin (Australie) et le très redouté Cap Horn (Argentine). Le temps à battre est celui établi lors de la dernière édition, en 2013 par François Gabart en 78 jours 02 heures et 16 minutes.