Alors que l’émotion est encore vive quelques jours après la mort de Patrice Charlemagne, enseignant de Néerlandais à l’ULCO découvert poignardé à son domicile, quai aux Fleurs dans le quartier de Rosendaël à Dunkerque dimanche à 4 h du matin, les investigations semblent s’accélérer.
Les premiers éléments de l’enquête tendaient à laisser penser à un cambriolage qui aurait mal tourné. Ils s’appuyaient sur le récit de la compagne de la victime. Celle-ci avait donné l’alerte après s’être enfuie avec leur petite fille pour échapper à des cambrioleurs. Non loin du domicile, les policiers avaient retrouvé des couteaux ensanglantés, une lampe torche et un ordinateur portable de quoi laisser penser que les auteurs du cambriolage ont pris la fuite.
"Après examen des témoignages, déclarations, constatations techniques et scientifiques, le parquet de Dunkerque a décidé ce jour ( ce mercredi 20 septembre) du placement en garde à vue de l'épouse de la victime", écrit la procureure dans un communiqué.
Dès lundi, la Procureure de Dunkerque affichait la plus grande prudence : « s’agissant des circonstances de commission des faits, elles sont en cours d’investigation de sorte que je ne peux, à cette heure, privilégier telle piste sur telle autre »
L’objet de la garde à vue de la compagne de Patrice Charlemagne est donc de confronter sa version des faits aux éléments recueillis.
L’enquête ouverte pour homicide volontaire est confiée à la police judiciaire de Lille.