Le lauréat de l'appel d'offres pour ce projet de parc éolien offshore doit être désigné courant 2019. Trois enterprises, dont le producteur belge d'énergie renouvelable Elicio, se sont associés, espérant décrocher la construction de ce parc.
Un parc éolien va voir le jour en pleine mer, au large de Dunkerque, avant la fin 2022. Et après un léger retard dans l'attribution du projet, le belge Elicio, le danois Ørsted et le français Total ont annoncé, ce lundi 18 février, s'être associés dans le cadre de l'appel d'offres.
Les trois groupes annoncent "la création d'un consortium industriel pour soumettre une offre commune pour le projet de parc éolien marin au large de Dunkerque pour une puissance pouvant atteindre 600 mégawatts".
Un parc éolien de 70 km2 va sortir de mer au large de Dunkerque. pic.twitter.com/8IkS6rV1YJ
— France 3 Nord (@F3nord) 16 novembre 2018
Elicio, producteur belge d'énergie renouvelable, faisait partie des dix dossiers présélectionnés en 2017 par l'administration française. Le lauréat pour ce projet doit être désigné courant 2019, pour une mise en service à l'horizon 2022. Son nouveau partenaire danois Ørsted (ex-Dong Energy), est pour sa part l'un des leaders mondiaux de l'éolien offshore.
"En tant que premier développeur mondial, nous apportons au consortium une expérience inégalée en matière de développement, de construction et d'exploitation de parcs éoliens en mer", a souligné Martin Neubert, président-directeur général d'Ørsted Offshore.
Total est pour sa part surtout connu comme producteur de pétrole et de gaz mais cherche de plus en plus à se diversifier dans l'électricité. Les candidats pour cet appel d'offres ont jusqu'au 15 mars pour déposer leur offre définitive.
Troisième projet de ce genre
Parmi les autres présélectionnés figurent notamment les consortiums Shell-Quadran Energies marines-Deme, Vattenfall-WPD Offshore-Caisse des Dépôts, Engie-EDPR ou EDF-Innogy-Enbridge.
L'appel d'offres de Dunkerque est le troisième lancé par l'Etat français pour développer les éoliennes marines "posées" (par opposition aux turbines flottantes) en France.
Les acteurs de l'éolien en mer espèrent que le prix de production de l'électricité qui ressortira de l'appel d'offres sera compétitif et incitera le gouvernement à revoir à la hausse ses ambitions dans cette énergie.
La feuille de route énergétique de la France, bientôt en consultation avant une adoption définitive courant 2019, prévoit de déployer 5 000 mégawatts de capacités d'ici à 2028.