JO de Paris 2024 : les anneaux olympiques bientôt installés sur la tour Eiffel, une fierté pour Dunkerque et Denain

L'entreprise ArcelorMittal, spécialisée dans la production d'acier, a été chargée il y a deux ans de fabriquer les anneaux olympiques qui seront prochainement installés sur la tour Eiffel. Les sites de Dunkerquet et Denain, dans le Nord, ont tous deux participé à sa construction.

Sur le Champ-de-Mars, une nouvelle installation a fait son apparition aux pieds de la tour Eiffel. Sous les jupes de la Dame de fer, les cinq cercles bleu, jaune, noir, vert et rouge, entrelacés, qui constituent les anneaux olympiques sont exposés, quelques semaines avant le lancement des Jeux de Paris 2024.

Malgré leurs 29 mètres de long et leurs 15 mètres de haut, les anneaux ne sont pas voués à rester au sol. Dans le courant du mois de juin, les cinq cercles symbolisant chaque continent qui participe aux Jeux olympiques, doivent être élevés et accrochés entre le premier et le deuxième étage de la tour Eiffel. Une tradition olympique, qui veut qu'à chaque nouveaux Jeux, les anneaux soient installés sur un monument emblématique de la ville hôtesse.

Et quelle meilleure représentation parisienne à l'étranger, que cette tour en fer de 10 100 tonnes, qui sera alourdie de quelque 30 tonnes de plus, une fois les anneaux installés.

Laminage et découpage

Un poids plutôt conséquent, qui doit tout à la matière utilisée : de l'acier, recyclé et fondu en France dans les cuves de l'entreprise ArcelorMittal, numéro 1 mondial dans son domaine. Un nom qui résonne tout particulièrement à Dunkerque, dans le Nord, où une aciérie d'ArcelorMittal est implantée depuis 2006.

Un site emblématique des Hauts-de-France, symbole de l’industrialisation du port de Dunkerque, qui fait partie de la chaîne de fabrication désignée il y a deux ans, pour fabriquer les anneaux olympiques de Paris 2024.

Au cours de ces longs mois de façonnage, l'usine du Dunkerquois a été réquisitionnée pour la troisième étape, celle du laminage. Un moment crucial dans la création de ces anneaux, qui permet d'affiner l'acier en le passant entre deux cylindres, pour le compresser.

La quatrième étape de cette chaîne de fabrication s'est d'ailleurs également déroulée dans la région, sur le site de Denain, près de Valenciennes. Là-bas, les anneaux ont été découpés avant d'être envoyés au pliage, qui a réellement donné vie au symbole des JO.

Des tests de sûreté

Après une multitude de va-et-vient à travers la France, les anneaux olympiques enfin achevés ont finalement été testés et levés à une hauteur de 15 mètres, afin de vérifier la méthode de montage qui sera utilisée sur la tour Eiffel.

"De nombreuses simulations de calcul et de montage ont été menées pour garantir leur résistance, la sécurité du public et celle du monument, tout en offrant aux spectateurs une expérience visuelle extraordinaire", fait savoir ArcelorMittal dans un communiqué. L'entreprise en profite pour s'enorgueillir d'avoir également créé la torche des JO qui sillonne actuellement la France, ainsi que le chaudron du relais et le cœur de la flamme.

Les anneaux olympiques sont désormais prêts à être exposés aux yeux du monde, affichant les cinq couleurs des JO sur la tour Eiffel en journée et se teignant de blanc le soir. Reste encore à les installer sur la Dame de fer.