Filmés et dénoncés à la LPO, Ligue Protectrice des Oiseaux, les faits, datant de juillet 2022 avait été suivis d'une action en justice. L'occasion de rappeler au contrevenant que ces animaux sont protégés et, paradoxalement rares. Leur population aurait diminué en France de 51% en 10 ans.
Le 6 novembre 2023, le tribunal judiciaire de Dunkerque a condamné le contrevenant à payer une amende de 500 euros et à verser 300 euros de compensation à la Ligue pour la Protection des Oiseaux du Nord.
Toutes les espèces de goélands sont protégées en France par le code de l’Environnement : il est donc interdit de les capturer, déplacer, déranger, ou altérer leurs aires de repos et de reproduction. Toute infraction expose à une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
Selon un communiqué de la LPO citant Vigie Nature, les effectifs du goéland argenté ont chuté de 51% en France sur les 10 dernières années.
Source de nuisances sonores et de déjections, cette population de goélands aurait chuté en raison de la réduction des décharges à ciel ouvert (source de nourriture pour l'espèce), de la surpêche (raréfaction du poisson et prise dans les filets des oiseaux) et de l'influenza aviaire source de mortalité, explique la LPO.