Dix dossiers de candidature de groupes français et étrangers ont été présélectionnés dans le cadre de l'appel d'offres pour un futur parc éolien en mer au large de Dunkerque.
Les entreprises retenues, seules ou en consortium, à la suite d'une délibération de la Commission de régulation de l'énergie sont : le producteur belge d'énergie renouvelable Elicio, l'espagnol Iberdrola Renovables avec RES, le norvégien Statoil, le français Engie associé au portugais EDPR, le suédois Vattenfall, InControl France, le belge Parkwind avec le français Valeco, le belge Deme Concessions Wind, EDF EN avec Innogy et Enbridge, et enfin le canadien Boralex avec CMI5i Pastor.
Il s'agit du troisième appel d'offres lancé par l'Etat français pour développer les éoliennes marines "posées" (par opposition aux turbines flottantes) en France. Cette présélection a permis de retenir, sur des critères techniques et financiers, les entreprises qui poursuivront avec l'administration une étape dite de dialogue concurrentiel. Celle-ci doit débuter "avant l'été" pour définir le cahier des charges définitif du projet, dont le lauréat sera désigné en 2018 pour une mise en service du parc en 2022, a-t-on indiqué au ministère.
Outre Dunkerque, un autre appel d'offres prévoit la construction d'un parc au large de l'île d'Oléron (Charente-Maritime), pour lequel la ministre de l'Energie Ségolène Royal avait annoncé en avril le "lancement à venir du dialogue concurrentiel". La Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route énergétique de la France adoptée en application de la loi de transition énergétique, prévoit d'attribuer jusqu'à 6000 mégawatts (MW) de projets pour l'éolien en mer posé d'ici à 2023, en plus des 3.000 MW qui devraient être en service à cette échéance.