Grippe aviaire : un second cas détecté dans le Nord, une forte suspicion dans un élevage de la Somme

Après la détection d'un second foyer de grippe aviaire en élevage de volailles dans le département du Nord, les zones réglementées sont étendues. Dans la somme, une opération d'abattage a été menée sur les 6000 volailles.

Après la découverte d'un premier foyer hautement pathogène, de grippe aviaire la semaine dernière dans la commune flamande du Doulieu, un second foyer a été détecté en élevage de volailles sur la commune d’Illies, près de La Bassée. La suspicion d’infection y faisait également suite à un constat de mortalités parmi les volailles de l’élevage.


Selon un communiqué de la préfecture des Hauts-de-France, le virus de l’influenza aviaire circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs. En Europe, 21 pays sont aujourd’hui touchés par l’influenza aviaire hautement pathogène, cela représente plus de 348 foyers en élevage et 605 cas en faune sauvage. Depuis le 1er août 2022, la France a déclaré de très nombreux cas en faune sauvage, 63 cas en élevages et plus de 47 cas en basse-cours sur le territoire métropolitain.

Des investigations se poursuivent pour identifier l'origine de la contamination.

À la suite de la découverte de ce second foyer, plusieurs mesures sanitaires ont été mises en place pour éviter le risque de propagation du virus.
- L’exploitation concernée a été dépeuplée et désinfectée immédiatement.
- Une zone réglementée a été établie autour du second foyer situé à Illies, en prescrivant l’ensemble des mesures à respecter.

Ont été décidées :  

  •  Une zone de protection couvrant les communes dans un rayon de 3 km 
  •  Une zone de surveillance (communes dans un rayon 10 km) 
  •  Une zone réglementée supplémentaire (d’un rayon de 20km).

L’exploitation concernée a été dépeuplée et désinfectée immédiatement.

Préfecture de région

Cette nouvelle zone réglementée autour du second foyer en élevage d’influenza aviaire hautement pathogène, recoupe partiellement la zone réglementée mise en place par arrêté préfectoral du suite au premier foyer en élevage détecté au Doulieu.

Un nouvel arrêté préfectoral relatif au zonage réglementé établi à partir de chacun de ces deux foyers, a été adopté. 


La zone réglementée pourra être levée dans les délais prescrits par l’arrêté préfectoral établissant le zonage, sauf si de nouveaux cas sont découverts.

Les services de l'Etat rappellent que : "La vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux (basses-cours, élevages...) et les vétérinaires, reste indispensable afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité, la mise à l’abri des oiseaux et leur surveillance, et la déclaration des détenteurs aux autorités. Dans l’ensemble du département, toute mortalité suspecte de volailles domestiques doit immédiatement être déclarée au vétérinaire qui suit l’établissement".

La consommation de viande, foie gras et œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.

Forte suspicion d'influenza aviaire dans un élevage de Saint-Fuscien

Une opération d'abattage de 6 000 volailles d'un élevage de la Somme, dans la commune de Saint-Fuscien a eu lieu ce lundi 21 novembre. La présence d'un foyer de grippe aviaire est fortement suspecté au sein de cet élevage, précise la préfecture d'Amiens "compte tenu d’une mortalité importante et d’un lien épidémiologique avec un foyer confirmé dans le département du Nord".

Plusieurs volailles de l'élevage de Saint-Fuscien, provenaient en effet de cet élevage contaminé dans le Nord.

Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d'autres élevages, une zone de réglementée temporaire d'un rayon de 3 km a été mise en place. Plusieurs commune sont concernées, il s'agit d'Amiens, de Boves, Cagny, Dury, Sains-en-Amiénois et de Saint-Fuscien. 

Dans ces communes, les élevages d'oiseaux et de volailles doivent respecter des prescriptions spécifiques. Les mouvements de ces animaux sont interdits, sauf en cas de dérogation. 

En cas de confirmation de la maladie, le périmètre devra être étendu à une zone de surveillance de 10 km et à 20 km pour une zone réglementée supplémentaire.

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