JO de Paris 2024. Ce que l'on sait des délégations de basketball présentes dans le Nord

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Les Français et les Américains se font très discrets, quand les autres nations choisissent le village olympique de Villeneuve d'Ascq

Ils mesurent 2 mètres, en moyenne. Mais cette fois les géants du basketball mondial se font tout petits pour leur arrivée dans le Nord. Les délégations des nations stars de ces JO privilégient la discrétion. A l'image des Bleus. Ils ont pris leur quartier d'été au CREPS de Wattignies, lundi en fin de matinée. Seul indice de leur présence : ce bus floqué aux couleurs de la France... et aux vitres teintées. Plus tôt, ils ont atterri à l'aéroport Lille-Lesquin en provenance d'Orléans, où ils disputaient leur dernier match de préparation (défaite 82-83 face à l'Australie) la veille.

Le CREPS de Wattignies pour plus de sécurité 

Rapidement, ils ont donc rejoint leur nouvelle résidence pour une dizaine de jours et leurs trois matchs de phase de groupes. Pour se préparer au mieux, les salles d'entraînements du CREPS sont à leur disposition. Les infrastructures sont neuves, les parquets et paniers de basketball ont été changés la semaine dernière, avec les mêmes revêtements que ceux utilisés pour les matchs olympiques. De quoi tenter de retrouver de la sérénité après quatre défaites d'affilée en préparation et avant un premier match contre le Brésil samedi 27 juillet, à 17h15. D'ici là, les stars des Bleus seront difficiles à approcher. Le CREPS de Wattignies est sous haute surveillance avec plusieurs gendarmes positionnés autour du complexe sportif. De grandes barrières obstruent la vue pour se cacher des regards indiscrets. Initialement, la Fédération avait choisi un hôtel pour héberger les Bleus. Le CREPS a finalement été préféré... pour des raisons de sécurité. 

Un emploi du temps secret défense 

Au match de la discrétion, difficile de départager les Français des Américains. Impossible de dire si l'équipe de stars de la NBA est bien arrivée à Lille, tant son emploi du temps relève du secret défense. Rien ne filtre et les joueurs vont être surprotégés médiatiquement. Une certitude : ils disputaient leur dernier match de préparation contre les champions du monde allemands lundi soir (victoire 92-88) à Londres. Ils devraient donc arriver dans le Nord dès aujourd’hui, mardi. Pour leur logement, la délégation américaine a choisi l’hôtel 5 étoiles l’Hermitage Gantois, dans le centre de Lille. Et pour leur entraînement, le Kipstadium de Tourcoing fera office de camp de base. Là encore, les alentours sont ultra-sécurisés et les horaires incertains. La délégation américaine semble avoir privilégié des séances personnalisées et un libre accès de la salle à ses joueurs. Ainsi, ils pourront répéter leur gamme librement, plutôt que de lourdes séances collectives, au moins le temps des phases de groupe. Stratégie payante ? Réponse dès le 28 juillet. Les tenants du titre entreront dans la compétition le 28 juillet avec un choc face à la Serbie, grosse nation du basketball, de Nikola Jokic. 

Vers une forte affluence ? 

La plupart des autres délégations commencent à prendre leur marque au Village Olympique Olympium à Villeneuve d'Ascq. La résidence, construite à l'occasion des Jeux, est située à deux pas du stade Pierre Mauroy et dispose de tout le confort nécessaire : 495 chambres du T1 au T3 pour 550 lits king size de plus de 2m20, basketball oblige! C'est peut-être là-bas que les fans de basketball auront le plus de chance de rencontrer des athlètes. 

A quatre jours des premiers matchs au stade Pierre Mauroy, une question reste en suspens : le taux d'affluence. La salle intérieure dispose d'une capacité de 27 000 places. A l'évidence, certaines rencontres comme France/Allemagne ou Etats-Unis/Serbie vont attirer beaucoup de monde. Mais quid des délégations plus anonymes? Il reste des places en vente pour voir du basketball à Lille et même pour les plus grosses rencontres, comme France/Canada le 29 juillet prochain. Sûrement la seule façon de croiser Victor Wembanyama cet été à Lille. 

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