Contrées exotiques ou imaginaires, l'Europe et ses frontières : de l'Espagne à l'Amérique du Sud, l'opéra de Lille invite au voyage pour la saison 2019/2020, avec "Falstaff" de Verdi en point d'orgue.
Cette programmation, présentée lundi par la directrice Caroline Sonrier, débutera en octobre avec "The Indian Queen" de Henry Purcell, une nouvelle production mêlant opéra et théâtre parlé et mettant en scène Aztèques et Incas, dans le cadre du festival culturel "Eldorado" consacré au Mexique.
Si l'opéra de Lille fait une large place à la diversité du répertoire et des styles, "nous avons cette année un fil rouge qui est une aventure de voyages dans différentes contrées: l'Amérique du Sud, Ceylan, l'Espagne (...) C'est une autre façon de découvrir la musique", a déclaré à l'AFP Mme Sonrier à l'issue d'une conférence de presse.
L'institution proposera ainsi le conte lyrique "Into the little hill" de George Benjamin, "Coronis" de Sebastian Duron ou encore "Les pêcheurs de perle" de Georges Bizet, opéra inspiré par un ouvrage d'exploration et où des choeurs se mêleront à l'orchestre national de Picardie autour d'une scénographie spectaculaire.
"Falstaff" de Verdi
Le point d'orgue de la saison aura lieu en mai 2020 avec le turbulent "Falstaff" de Giuseppe Verdi, mis en scène par Denis Podalydès de la Comédie française, avec des costumes de Christian Lacroix. Comme les saisons précédentes, l'une des représentations sera retransmise en direct dans une trentaine de villes des Hauts-de-France.
L'opéra poursuit par ailleurs le développement de son projet "Finoreille", des ateliers de pratique vocale à destination des enfants créés en 2015 pour toucher des familles de la région éloignées de la culture. Il donnera lieu en 2020 à une adaptation des "Noces de Figaro" de Mozart.