En raison de travaux dans la Métropole de Lille, trois radars ont été installés temporairement sur les autoroutes A1, A22 et A25, pour ajuster la vitesse des usagers lors de travaux de rénovations. Mais une "mauvaise signalisation" provoque des flashs à répétition, et avec eux, la fureur des usagers.
Sarcasme, indignation ou injures. Quand il s'agit de parler des radars temporairement installés dans la Métropole lilloise (MEL), tout le monde a sa propre façon de réagir. Mais une chose est sûre, sur Twitter ou Facebook, ces radars de chantiers agacent et déchaînent la plume des internautes, souvent fraîchement flashés.
Installés le 10 juillet, et jusqu'au 14 août, pour assurer la sécurité de la Direction interrégionale des routes (DIR) du Nord lors de la rénovation d'une portion des autoroutes A1, A22 et A25... Ces radars modifient les limitations de vitesse maximale. Sur l'A1, dans le sens Paris-Lille, au niveau de Lesquin, la vitesse autorisée est passée de 90 à 70 km/h, tout comme sur l'A22, dans le sens Belgique-Lille, également sur Lesquin. Concernant l'A25, la vitesse passe quant à elle de 70 à 50 km/h dans le sens Dunkerque-Lille, aux alentours du magasin Btwin.
"Le panneau n'est pas visible à temps"
Dès le lendemain de leur installation, les trois radars ont commencé leur travail. Au grand damne des usagers, qui dénoncent le manque de signalétique et de communication concernant leur apparition... En particulier pour celui de l'A25, situé dans un virage.
Sur Facebook, les internautes qui ont déjà été flashés tentent de prévenir les autres usagers, comme le fait Emmanuel, quelques jours après l'installation des radars : "Après 1 h 30 de déviation on commence à respirer et PAF on te flashe en guise de bienvenue (...) avec ce radar de chantier non signalé."
Un manque de prévention que décrivent également Joëlle, qui estime que "le panneau n'est pas visible", et Jérémy, qui accuse la DIR de "racket pur et simple" : "Il faut se faire avoir une fois pour comprendre l’entourloupe, c'est juste vicieux."
Cette pluie de commentaires déferle sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, et ne tarit pas. Certains attestant de la nécessité d'imposer ce système pour "faire respecter l'ordre", d'autres interpellant sur des flashs "abusifs" et des radars apparus du "jour au lendemain" dans des "angles morts." Le débat est lancé.
La préfecture du Nord atteste quant à elle sur France Bleu que les paliers de limitation de vitesse sont conformes "au guide technique des chantiers" et que les radars respectant la réglementation.