Départ en vacances : une journée avec un patrouilleur de la SANEF "on a les yeux partout"

Vous les avez probablement déjà croisés sur la route des vacances avec leur gilet jaune. Ce sont les patrouilleurs autoroutiers de la Sanef. Ces anges gardiens veillent sur la sécurité des automobilistes en France. Un métier à risque que pratique Mahieddine depuis déjà 24 ans.

C'est à 5 heures du matin à la Sanef, que Mahieddine Arous commence son service. Patrouilleur, il s'apprête à partir contrôler son secteur autoroutier : 60 kilomètres de tracé sur l'A16 vers la côte.

"Sur l’autoroute on est aux aguets. Il faut regarder partout, être vigilant. Il faut faire attention à tout. Les véhicules, les objets, le danger peut venir de n’importe où. On a les yeux partout".

Un métier à risques

Au quotidien, le patrouilleur observe, aide, sécurise et prévient d'un éventuel danger. Plus qu'un emploi, c'est une mission.

Premier arrêt, Mahieddine aperçoit un animal percuté sur une des voies. Garé sur la bande d'arrêt d'urgence, il faut aller le ramasser, choisir le bon moment : "il faut Attendre qu'il y ait un trou dans la circulation, explique Mahieddine. Dès qu’il y a un trou, on file en faisant attention de ne pas tomber. Il faut ramasser très vite. C'est à hauts risques. Il faut bien que les automobilistes, surtout les poids-lourds, ralentissent, qu'ils se déportent. Il y a des automobilistes qui arrivent à une grande vitesse et ça, c’est inacceptable. Il faudrait qu’ils ralentissent quand ils voient un véhicule comme ça parce qu’on est là pour eux." 

L'homme poursuit sa route. Son rôle est aussi de s'assurer de l'état des aires d'autoroute, des sanitaires où s'affairent les agents d'entretien. "On contrôle les installations, s'il n'y a pas de dégradations ou quoique ce soit" précise-t-il.

Le maître-mot : la sécurité

Cette fois, le patrouilleur est appelé pour sécuriser une panne, éviter le danger : "si je n'étais pas là, une personne pourrait sortir et se faire arracher la portière ou se faire percuter".

Surviennent parfois des accidents plus graves, voire mortels d'automobilistes, de collègues parfois sur lesquels, il est présent. "Ça reste imprimé. Il y a quelques années, un collègue qui ramassait une bande de roulement, s'est fait percuter du côté de Senlis. Il faut ralentir, lever le pied" insiste Mahieddine.

Par jour, le patrouilleur parcourt 500 kilomètres d'autoroute. Cet été pour ses vacances, il pourrait bien prendre les routes de campagne.

Avec Sophie Picard.

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