Le Paris SG, double tenant du titre, pourra tenter la passe de trois en finale de la Coupe de la Ligue contre Lille au Stade de France le 23 avril, après s'être débarrassé de Toulouse (2-0), mercredi en demi-finale. La veille, Le LOSC avait surclassé Bordeaux au stade Pierre-Mauroy 5 buts à 1.
L'ailier argentin Angel Di Maria, placé en meneur de jeu pour l'occasion, n'a pas forcément illuminé le jeu parisien à chaque prise de balle comme face à Angers, mais son but, une frappe en force dans la lucarne adverse pour faire le break à 2-0, a encore prouvé qu'il était capable de faire la différence sur une seule action.
On jouait la 72e minute et Paris s'assurait un succès tranquille synonyme de troisième finale de suite. Sept minutes auparavant, Ezequiel Lavezzi avait libéré son équipe et ses supporteurs, en ouvrant le score (65e) alors que des "Ibra ! Ibra !" émanaient d'un Parc des Princes devenu impatient au plus fort de la domination stérile parisienne.
Paris veut la sixième
Quintuple vainqueur de la compétition, le PSG pourra donc ajouter un deuxième trophée domestique, à moins que ce ne soit potentiellement le troisième étant donné le rythme infernal qu'il imprime au Championnat, dont il pourrait fort bien s'assurer le sacre entre-temps.Dans ce même intervalle, Paris en aura décousu avec Chelsea en 8e de finale de Ligue des champions (16 février, 9 mars) et, dans cette perspective qui approche à grand pas, Edinson Cavani n'a pas du tout rassuré son entraîneur qui l'a titularisé dans l'axe.
L'Uruguayen, dont le statut de titulaire s'est effrité au point de voir Lucas lui être préféré par Laurent Blanc, n'a eu que deux occasions à se mettre sous
la dent, à chaque fois après des passes de Di Maria, mais il a à chaque fois écrasé ses tentatives (2, 35). Quant à son rendement dans le jeu ? Il a insuffisant voire à contre-courant des animations de son équipe.