Le LOSC donne rendez-vous à Lille à ses supporters pour fêter le titre de champion de Ligue 1

Lundi 24 mai, les joueurs du LOSC vont défiler dans le centre-ville de Lille pour présenter le trophée de champion de France à leur supporters. Le point d'orgue d'une fête commencée dans la soirée de dimanche, où une marée humaine a envahi la Grand'Place. 

La fête n'est pas finie. Christophe Galtier, l'entraîneur du LOSC, l'a promis : "on n'a pas pu partager pendant les matchs, mais croyez moi on va partager la victoire pendant 24 heures avec les gens." Alors lundi 24 mai, le club donne rendez-vous à ses supporters pour fêter le titre et les retrouvailles avec les joueurs, après une année privés de communion à cause du contexte sanitaire. A 16h30, les héros lillois salueront les fans du LOSC depuis un bus à impériale, et tout au long d’un parcours de 3 km dans le centre ville de Lille.

L’objectif du dispositif est d’empêcher une trop forte concentration de personnes au même endroit. Le bus partira depuis le boulevard de la Liberté, côté esplanade. Les joueurs passeront devant les locaux de France 3, boulevard de la Liberté, avant de rejoindre la porte de Paris et l’avenue du président Kennedy. La direction du club et l'Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France demandent aux supporters présents de respecter le port du masque, les gestes barrières et de se faire tester. 

La fête jusqu'au bout de la nuit 

Des festivités, à la hauteur de l'exploit du LOSC. Tôt ce matin, aux alentours de 5 heures, les joueurs lillois atterrissent à l’aéroport de Lesquin. Un peu plus de 1000 supporters prolongent la fête et sont encore présents pour les accueillir. "J'en reviens pas, il pleut, il est je sais pas quelle heure et les gens sont là, c'est fou" s'étonne Benjamin André, milieu de terrain du LOSC. 

Car jusqu'au bout de la nuit, les chants du stade ont fait trembler les murs du centre-ville de Lille. Une fête mémorable, prévue pour durer encore. Dimanche, aux alentours de 22h45, l'arbitre monsieur Bastien siffle la fin du match. Et sonne ainsi la délivrance. Les Dogues sont champions de France. A Angers, les Yilmaz et consorts envahissent le terrain. A Lille, leurs supporters envahissent les rues. Très vite, ils sont repoussés de la Grand'Place par les forces de l’ordre. La soirée aurait pu tourner court. Mais hier soir, rien ne pouvait empêcher les fans du LOSC de manifester leur joie.

Pas d’accès à la Grand'Place ? Les supporters se réunissent rue Faidherbe et font tonner les premiers pétards devant la gare de Lille Flandres. Peu à peu, c’est une marée humaine qui se forme. Dès lors, rien ne sert de résister. La fête gagnera quoi qu’il arrive. Surtout, elle doit se tenir sur la symbolique Grand'Place. Alors, les forces de l’ordre encadrent mais n’interviennent plus. Et c’est donc toute une ville qui se retrouve en pleine communion aux cris de “Burak, Burak”, le nom du héros de cette saison épique.

Des scènes de liesse d'un autre temps 

Dans la foule, peu ou pas de masque. On chante, on s'enlace, on s’embrasse. Les gestes barrières ne sont pas vraiment respectés. Qu’importe pour les supporters. Ce qui s'est joué hier soir, c’est la célébration d’un exploit : priver le PSG, tenant du titre, d’un championnat qui leur semble acquis depuis des années. Une fête plus belle encore, puisque pour la première fois depuis l’ère Covid, des supporters se sont réunis massivement, après un an privés de stade et de passion. Alors hier soir, le parfum des fumigènes se mêlait à celui d’une liberté retrouvée. Des scènes comme tout droit sorties d’archives vieilles de 10 ans. A l’époque, les fans scandent le nom de "Hazard", Lille fête le troisième titre de son histoire et la Covid n’existe pas. Dix ans plus tard, quasiment jours pour jours, le LOSC ajoute un quatrième titre à son palmarès.

Le bilan de la soirée en chiffres 

Hier soir, la fête spontanée et populaire, a réuni des milliers de personnes. 5 000 ? Peut-être plus… Difficile à dire. Côté chiffre, la préfecture du Nord dénombre sept interpellations. Une pour tentative d’homicide sur les forces de l’ordre au moyen d’un véhicule. Trois autres pour des jets de projectile. Deux pour des feux de poubelles. Et une pour détention d’engins pyrotechniques (les fameux fumigènes). La protection civile, mobilisée pour assurer le secours, a pris en charge vingt personnes dont trois ont été transportées à l’hôpital.

 

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