Ils étaient 2400 à la Citadelle de Lille, tee-shirt rose et baskets aux pieds, venus courir quelques kilomètres pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Une initiative qui s'inscrit dans le cadre de l'opération Octobre rose, qui a inauguré le 26 septembre sa 23ème édition.
Le départ était fixé à 9h15 pour les plus courageux, à 10h30 pour les plus endurants. Ils ont couru 5 ou 10 kilomètres, ou sont simplement venus profiter du village d’animations. Ce dimanche les participants au Challenge du ruban rose ont transpiré, souffert, partagé, mais surtout ils se sont mobilisés pour lutter contre le cancer du sein.Grosse ambiance avant le départ de la 1ère course du challenge du ruban rose à #Lille #OctobreRose #Santé #Sport pic.twitter.com/YYOcqPjwI7
— Jérémie Crépel (@JCrepel) 2 octobre 2016
Les fonds récoltés lors de cette manifestation de sensibilisation sont intégralement reversés à l’association Emeraude, qui accompagne et soutient les malades atteintes de cancer du sein. Ces femmes sont encouragées à se réapproprier leurs corps, notamment avec des séances de Qi-Jong, des activités sportives et culturelles…
A Lille l’opération a été un succès, avec quelques 2400 participants. Le challenge s’inscrit dans le programme Octobre rose, une campagne de prévention qui fête déjà ses 23 ans, organisée par l'association Le cancer du sein, parlons-en ! "Soutenir la recherche et sensibiliser : ce sont les deux piliers de la lutte contre la maladie et les deux missions de l’association", a témoigné la Docteure Anne Vincent-Salomon, la présidente du comité scientifique Prix Ruban Rose lors du lancement de la campagne, le 26 septembre.
La plus belle dame de #Paris !#MaVieEnRose #OctobreRose @LaTourEiffel @Paris @RubanRose pic.twitter.com/Fz2Rb1vpbJ
— Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) 26 septembre 2016
Le Nord-Pas de Calais est une des six régions où les femmes sont le plus sujettes au cancer du sein (+31% par rapport à la moyenne nationale). C’est pourquoi le département du Nord et l’Agence régionale de santé apportent une attention toute particulière à la pratique du dépistage organisé.
Il n’existe pas de manière de prévenir ce cancer, mais dépisté à temps, il est soigné dans 90% des cas. Toutes les femmes entre 50 et 74 ans, où celles présentant des facteurs de risque spécifiques, sont invitées à réaliser une mammographie tous les deux ans. Deux radiographies sont effectuées pour chaque sein, un examen qui ne dure quelques minutes et qui n’est pas douloureux.
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Il est fortement recommandé de se faire dépister, car une simple palpation des seins ne suffit pas à détecter les cancers en développement, de petite taille et plus faciles à soigner. L’absence de douleur n’est pas un indicateur : un cancer en phase de début ne cause aucune souffrance, il est donc préférable de ne pas attendre. Dans le Nord-Pas-de-Calais, ces dépistages sont organisés par l’ADCN et Opaline 62.
