Un homme originaire de la région lilloise a été mis en examen et écroué vendredi pour "associations de malfaiteurs terroriste criminelle". Il avait été placé en garde-à-vue avec 5 autres personnes, la semaine dernière, dans le cadre de l'enquête portant sur l'aide logistique à Amédy Coulibaly.
Après le placement en garde à vue de six personnes, la semaine dernière, dans l'enquête portant sur l'aide logistique apportée à Amédy Coulibaly, l'une d'entre elles a été mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placée en détention provisoire, indique ce mardi le Parquet de Paris.
Cet homme, originaire du Nord, était déjà incarcéré dans la région lilloise, dans la prison d'Annoeullin selon nos informations, pour une infraction de droit commun. Les autres personnes interpellées, dont 3 étaient également originaires de la région, ont quant à elles été relâchées faute d'éléments suffisamment incriminants.
Pas de lien avec Claude Hermant
L'un des mis en garde à vue a admis avoir croisé Claude Hermant, sans avoir de lien spécifique avec lui. Ce dernier, condamné le 9 octobre à 7 ans de prison, était impliqué dans une vaste affaire de trafic d'armes, armes qui auraient in fine équipé le terroriste.
Néanmoins, le Nordiste n'est pas mis en examen dans ce dossier concernant l'aide logistique apportée à Amédy Coulibaly. "Il y a deux dossiers distincts", explique l'avocat de Claude Hermant, Me Maxime Moulin. "Le premier s'intéresse uniquement au trafic d'armes, jusqu'à ce qu'elles arrivent dans les mains de Ladjali [le Roubaisien soupçonné d'avoir fourni les armes à Coulibaly et mis en examen dans cette affaire, ndlr]. Le deuxième relève de l'antiterrorisme, à Paris. Mais les protagonistes du premier dossier ne peuvent pas être suspectés d'avoir eu connaissance du caractère terroriste du second volet."
Impossible donc pour l'avocat de Claude Hermant d'avoir accès au dossier parisien, quand bien même des éléments de ce dossier ont été évoqués lors du procès de son client.
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