De passage à Lille, le street-artist breton Clet Abraham a laissé sa patte sur plusieurs panneaux de la ville, les décorant de pictogrammes et autres tags poétiques.
Un sens interdit fleuri, un autre où un bonhomme tente d'en soulever la barre blanche... Vous avez peut-être aperçu l'un de ces panneaux depuis mercredi au détour de la rue Esquermoise, autour des Beaux-Arts, de Sébastopol ou encore la rue nationale. Et des oeuvres comme celles-ci, il en existe une cinquantaine à Lille.
Ces détournements sont la signature de Clet Abraham, street-artist breton qui s'est déjà livré à cet exercice à Paris, Brest, Bordeaux mais aussi Bruxelles, Rome, Londres ou encore New York, nous apprend Vozer.
Zacharie Bodson
Rencontre formidable avec le grand Clet ! Visite de l'Urban Square puis séance collage à Lille, la définition d'une bonne soirée !
Des artistes locaux ont profité de son passage dans la capitale des Flandres pour le rencontrer autour d'un verre, comme le lillois Zacharie Bodson.
"Je me suis régalé. Il y a une richesse architecturale qui mêle ancien et modernité que j’adore ici. J’ai beaucoup traîné vers les Beaux-Arts et dans le Vieux-Lille avec une mention toute spéciale pour l’église de la Treille", confie Clet Abraham à Vozer.
Sur les traces du #streetartist Clet Abraham à #Lille #streetart #CletAbraham pic.twitter.com/1GozBzcHtT
— Catherine Painset (@KatVDNLille) 8 juillet 2018
L'artiste espère voir ses oeuvres perdurer, malgré l'aspect quelque peu illégal de la chose. La mairie de Lille ne s'est pas encore prononcée sur l'avenir de ces graffitis.